CAMARGUE Le Seaquarium, tête de pont du conseil communautaire CCTC
Ce jeudi avait lieu le conseil communautaire de Terre de Camargue (CCTC) à Aigues-Mortes. Si une série de réajustements à la hausse sur quelques dépenses a été validée, la star de ce conseil a été le Seaquarium dont les chiffres de début 2022 sont encourageants. Son président Claude Bernard annonce la création d'un concept store.
En l'absence de Robert Crauste, c'est Thierry Féline, le maire de Saint Laurent d’Aigouze qui a présidé le conseil. Pas moins de 207 700€ H.T., ont été attribués au nettoyage des colonnes de tri. Il s'agit d'un marché important attribué à deux sociétés lors de la commission d’appel d’offres du 17 mars 2022. La CCTC a donné son accord pour déterminer les modalités d’organisation et de financement à l'endroit du déplacement des réseaux d’alimentation en eau potable et eaux usées en coordination avec les travaux de reconstruction du pont de Provence supportant la RD979 à Aigues Mortes. Une série de votes de réajustement sur tarifs proposés ont été validés à cause de certaines sous estimations de prix, notamment pour ce qui concerne le déplacement des réseaux d'alimentation en eaux fluviales. Le montant initialement estimé à 630 000 € HT a été réévalué à la hausse portant son coût à 995 767,36 € HT.
Le Seaquarium s'attend à une belle saison
Claude Bernard, vice-président délégué aux Finances et aux marchés publics et président du Seaquarium, a présenté quelques chiffres sur ce début d'année 2022, en comparaison avec l'année 2019. Il constate une amélioration de 30% du chiffre d'affaires. Une hausse de 25% en caisse consécutive à l'augmentation du tarif et à l'augmentation du nombre de visiteurs de 15%. Des chiffres en corrélation avec la forte fréquentation de la station du Grau-du-Roi en ce début d'année.
Le hall de l'aquarium marin sera très bientôt restructuré en un concept store autour du Seaq’ Café, qui ouvrira ses portes début juin. Un self service bio qui proposera du snacking. "Les deux employés ont été recrutés au forum de l'emploi sur des postes stables avec des horaires classiques", explique Claude Bernard.
Yannick Pons