CHÔMAGE. Devoir de rattrapage pour la CGT
Aujourd'hui à la mi-journée, une camionnette estampillée "CGT : Les chômeurs rebelles" a bloqué à Nîmes le couloir bus du boulevard Talabot, au niveau de l'entrée du Medef. A l'initiative de l'union locale de Nîmes, cette mobilisation fait suite à la manifestation de samedi à Paris contre le chômage. "Nous n'avons pas pu monter, donc on se rattrape", explique une manifestant.
Ce matin, une délégation a rencontré les patrons pour évoquer les difficultés des chômeurs. Porte-parole du mouvement, Yannick Battefort, au chômage depuis deux ans. "J'ai connu tous les abus des patrons : 47 CDD et 24 avenants sur sept ans", celle qui ambitionne de faire bouger les lignes. En janvier prochain, les organisations patronales et salariales renégocieront certaines règles qui régissent le statut du chômeur.
Parmi les multiples revendications : la fin des radiations abusives et leur opposition à la mise en place des droits rechargeables. "Il faut que les patrons et le gouvernement sachent une chose… Nous ne lâcherons rien", conlcut Yannick. Le message est passé.