CONNAUX Séparés par le Covid-19, Christophe et Caren vont enfin pouvoir se marier
Début novembre, nous vous avions parlé de l'histoire de Christophe et de Caren. Un couple séparé par 11 000 km, lui reparti en France, elle bloquée aux Philippines, ne parvenant pas à obtenir de visa. N'ayant pas pu se marier avant le premier confinement, le rapatriement de Caren en France est impossible. Le couple se trouvait alors dans une impasse.
C'est sans compter la main tendue du sénateur gardois, Laurent Burgoa, qui s'est saisi de l'affaire après avoir lu ce premier article. Il s'est rapproché de M. le Consul à l'Ambassade de France aux Philippines pour trouver une issue à cette situation et que les deux amoureux puissent enfin être réunis. "Nous, on a continué à faire des demandes de Visa, on a eu un refus encore deux fois", atteste Christophe.
Grâce à l'implication du Sénateur, appuyé par le couple, Dominique, la mère de Christophe habitant Connaux, le maire, Stéphane Maurin, Caren a finalement obtenu son visa. Une exception en cette période contrainte par la pandémie de covid-19 mais l'amour triomphe toujours comme on dit. Surtout avec un coup de pouce !
Mariage en mairie de Connaux le samedi 19 décembre
La jeune femme loge sur l'île de Manille depuis une semaine et demi, en attendant de prendre son avion le 9 décembre. Après une escale à Istanbul, elle débarquera à l'aéroport de Paris où Christophe viendra la chercher le 10 décembre, après trois longs mois de séparation.
"C'est un soulagement quand on a su la nouvelle. Il y a encore quelques petites choses de dernière minute mais tout devrait être bon", avance Christophe, restant inquiet tant qu'il n'aura pas vu sa dulcinée de ses propres yeux sur le sol français. Le couple a donc réussi à obtenir une autorisation pour se marier et leur union sera enfin scellée en mairie de Connaux, à 10h30, le samedi 19 décembre, en petit comité. Mari et femme profiteront ensuite de deux jours dans une maison au cœur des Cévennes avec une poignée d'amis.
Dans un premier temps, ils resteront à Connaux, afin de se remettre de cette douloureuse épreuve. Puis ils songent à aller travailler en Suisse auprès du frère de Christophe ou bien en Bretagne. Mais c'est avec sérénité que la suite se dessine. À deux et plus unis que jamais.
Marie Meunier