CORONAVIRUS La pandémie dans le Gard et la région en graphiques
Depuis mars dernier, l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie communique régulièrement les chiffres de la pandémie dans le région et dans notre département.
Des chiffres qu’Objectif Gard a compilé afin de les mettre en perpective à l’aide de graphiques. Ces outils permettent de mieux savoir où nous en sommes de cette pandémie qui a, selon les derniers chiffres disponibles, causé la mort de 98 personnes en établissements de santé dans notre département.
Nous avons repris et actualisé le premier graphique que nous vous avions proposé durant le confinement. Ce graphique compile les données communiquées par l’ARS sur les hospitalisations en cours, le nombre de patients en réanimation et le nombre de décès.
Et les chiffres sont préoccupants : le nombre d’hospitalisations, en augmentation depuis le dernier tiers du mois d’août, a brutalement augmenté au cours des derniers jours, et a presque doublé en une semaine. À ce mardi soir, 37 personnes étaient hospitalisées pour des cas de covid-19 dans le Gard. Chez les réanimations, la tendance est identique : sur la dernière vague de données, entre vendredi dernier et ce mardi, le chiffre double, passant de 6 à 12 personnes. Seul le nombre de décès n’augmente pas, et reste à 100 personnes décédées depuis le début de la pandémie dans les établissements de santé du Gard.
Le nombre de nouveaux cas en région Occitanie est lui aussi en augmentation. Après un léger ralentissement la semaine dernière, les nouveaux cas repartent en flèche, avec plus de 5 200 cas sur les sept derniers jours en région, soit 752 cas par jour en moyenne.
Dernier graphique, et non des moindres, celui du nombre de tests effectués chaque semaine en région, et de la part de ces tests qui se révèle positive à la covid-19. Si le nombre de ces tests, 100 000 environ par semaine, reste stable par rapport à la semaine dernière, la part de ces tests qui est positive passe de 3,7 à 4,7 %. Logique compte tenu de l’augmentation des cas.
On le voit sur ces graphiques, le virus circule toujours dans la région et le département, et la hausse du nombre de cas amorcée dans l’été commence à se voir dans les hospitalisations.
Thierry ALLARD