COUVRE-FEU Franck Proust demande un délai pour soutenir les professionnels de Nîmes métropole
Franck Proust, président de Nîmes métropole, a été informé ce jour de la mise en place d’un couvre-feu sur la totalité du Gard à partir de vendredi minuit, soit samedi zéro heure. Une mesure légitime mais dont il déplore la brutalité pour les professionnels du secteur de l’hôtellerie-restauration notamment.
Dans le cadre d’une visioconférence organisée ce jour avec l’Agence régionale de santé (ARS), face aux élus des principales collectivités et organismes professionnels gardois, Didier Lauga, préfet du Gard, a annoncé les dernières mesures prises par le Gouvernement pour enrayer la pandémie de covid-19. Mesures présentées publiquement quelques heures plus tard par Jean Castex, Premier ministre, et Olivier Véran, ministre de la Santé.
Dès ce vendredi minuit, 47 départements, dont le Gard, vont rejoindre la liste des territoires soumis à un couvre-feu interdisant à la population de sortir de chez elle et de circuler entre 21h et 6h (sauf dérogations identiques à celles mises en place pendant le confinement au printemps dernier). Aucune modulation territoriale ne sera acceptée par le préfet.
« Tout le monde a conscience de la gravité de la situation. Cette annonce n’est pas une surprise en soi vu le contexte, explique Franck Proust. Par contre, le délai éclair de 24h pour son entrée en vigueur est un nouveau coup de massue sur l’économie de la restauration et de l’hôtellerie sans même évoquer les secteurs des sports et de la culture qui sont KO. »
Le président de Nîmes métropole déplore la brutalité de cette annonce et sollicite un délai permettant aux professionnels, notamment ceux qui ont des stocks périssables de s’organiser. « Nous ne contestons pas les mesures. Elles sont mises en place pour éviter le confinement total qui serait dramatique pour le secteur économique. Mais pourquoi de manière si soudaine ? Pourquoi ne pas mettre en place ce couvre-feu samedi soir voire dimanche soir ? » Le préfet du Gard s’est engagé à faire remonter l’information, selon Nîmes métropole.