DROIT DE RÉPONSE de Jacques Bizet concernant l’Ombrière de la Communauté de communes du Pays d’Uzès
Suite à la publication de l’article « PAYS D’UZÈS Fabrice Verdier : « On est dans les clous sur l’Ombrière » » le 25 septembre dernier, Jacques Bizet somme Objectif Gard d’insérer le droit de réponse suivant :
« Dans l’article du 25/9//2020, « PAYS D’UZÈS Fabrice Verdier : « On est dans les clous sur l’Ombrière », je suis mis en cause par M. Verdier en des termes inacceptables : « le surcoût est une invention, issue d’une présentation biaisée. »
Ceci laisse entendre que mes affirmations sont volontairement trompeuses et mettent ainsi en cause mon honnêteté intellectuelle. Je dispose des documents officiels qui attestent d’un dépassement de 2 200 000 € hors taxes par rapport au budget initial. Ils ont été mis à disposition de votre publication. Le biais est du côté de Mr Verdier.
Il affirme : « il faut rajouter la TVA de 20% ». Or, le dépassement de 2 200 000 € compare le budget initial (Compte-rendu Conseil Communautaire du 4/9/2017) et la dernière évaluation des dépenses (Budget 2020, l’Ombrière, du 22/6/2020), toutes deux exprimées hors taxes. Le rajout de la TVA de 20% n’a donc pas lieu d’être pour expliquer le dépassement.
Il affirme encore : « il faut rajouter l’architecte, l’assistance à maîtrise d’ouvrage ». Or les honoraires de l’architecte étaient compris dans le budget initial comme le rapporte la délibération du conseil communautaire du 3/4/2017 dans laquelle on peut lire que la maîtrise d’œuvre est confiée au groupement DE-SO Architecte Associés. Il est inexact d’expliquer le dépassement par ces honoraires déjà inclus dans le budget initial.
Quant aux honoraires de l’Assistance maître d’ouvrage, renseignement pris auprès de IDA Concept qui a effectué cette prestation, ses honoraires ont été de l’ordre de 20 à 25 000 €, ce qui semble correspondre aux 22 400 € de frais d’études inscrit dans le budget initial.
Enfin, il justifie le dépassement par le fait qu’«on va équiper l’Ombrière en chaises, mobilier et en matériel son ». Or, la demande de subvention au département du 31/8/2017 inclut dans le budget initial de construction une ligne Mobilier intégré, et une ligne Scénographie – Sonorisation et Vidéo.
En tout état de cause, il serait anormal et même juridiquement attaquable que la délibération du conseil communautaire se soit faite sur la base d’un budget amputé de ces différentes dépenses citées, parfaitement anticipables. Il ressort de tout cela que ma présentation des faits n’est en rien biaisée, elle s’appuie sur des documents incontestables que j’ai transmis à la Chambre régionale des comptes. Les réponses de M. Verdier, quant à elles, sont effectivement biaisées. Il serait temps d’expliquer en toute transparence les dépassements quel qu’en soit le désagrément. Jacques Bizet ». Dont acte.