Trois évènements ou manifestations à distance sur Paris hier dimanche. Préfigurateur de la présidentielle de 2027. La première, celle des nationalistes et populistes, opposés à la décision de notre justice après le détournement durant de longues années d'argent public par Marine le Pen. La seconde du Nouveau front populaire, déjà bien fissuré. Enfin, celui de Renaissance à la Cité du cinéma avec un parterre de prétendant à la succession du chef de l'État. Gabriel Attal, l'ex-Premier ministre, désormais patron des Macronistes organisait sa première grande réunion publique. Avec l'ambition présidentielle chevillée au corps. Que retenir des trois rassemblements politiques ? Au Rassemblement national, c'était la soupe à la grimace dans les discours, mais aussi devant un public clairsemé. Une mauvaise surprise pour les dirigeants frontistes. Même s'il fallait s'en douter en regardant l'ensemble des sondages depuis la condamnation de la candidate à la présidentielle. Tous montrent que les Français sont du côté de la justice quand il s'agit de triche. À gauche, place de la République, ce n'était pas non plus une rencontre des grands soirs. Sans les Socialistes et les Communistes, la fête était moins folle. D'ailleurs, Jean-Luc Mélenchon, le leader des Insoumis, toujours prompt à s'exprimer devant une foule compacte, n'a même pas dit un mot. C'est dire l'ambiance… Enfin, sous des « Attal président ! », le poulain d'Emmanuel Macron a vécu une après-midi agréable. Avec plus de 5 000 militants, selon les différents organes de presse présents. L'occasion pour Gabriel Attal d'aiguiser son discours en vue de l’élection présidentielle. Employant même l'une de ses expressions fétiches à l'endroit de Marine le Pen : « Tu voles, tu paies ». Le tout devant ses futurs concurrents au Centre. Le premier d'entre eux, Édouard Philippe, maire du Havre et président d'Horizons… Vous en voulez encore ? Soyez rassuré. Ce dimanche n'était qu'un avant-gout de la campagne de la présidentielle…