Objectif Gard : quel bilan faites-vous de cette première édition de l’UTS à Nîmes ?

Patrick Mouratoglou : un bilan hyper positif. On a eu un super niveau de jeu, de super joueurs et de super matchs. Le public a répondu présent puisqu’on était complet le dimanche avec 12 517 spectateurs.

Justement, comment avez-vous trouvé le public nîmois ?

C’était incroyable. Je n’avais jamais vu une ambiance comme celle-là sur un cours de tennis. Dès la première balle du premier match, le public était à fond. Tout le monde a pris beaucoup de plaisir. À Nîmes, on a trouvé un public fabuleux. Ils ont mis une ambiance énorme. Il y a eu une belle communion entre les spectateurs et les joueurs. Le dimanche, nous avons battu le record d’affluence pour un match de la ligue UTS.

« L’UTS dans un endroit aussi historique, je crois que cela se marie extrêmement bien »

Êtes-vous satisfait de Gaël Monfils et Ugo Humbert qui étaient les deux joueurs français présents dans les arènes ?

Ils ont été très bien, car ils étaient tous les deux malades comme des chiens les jours des matchs. Ils ont fait plus de spectacle parce qu’ils n’étaient pas à 100% de leur capacité. Gaël, il peut déployer un niveau de jeu incroyable et en plus, il fait le show.

Que pensez-vous du niveau de jeu proposé ?

On a eu des demi-finales au niveau énorme. Les matchs étaient très accrochés et il a fallu une mort subite pour les départager. On parle quand même de Rublev qui a gagné Monte Carlos, de Ruud qui a fait finaliste à Monte Calos, de De Minaur qui est un top dix ultra-solide et Machac qui est un top vingt en progression phénoménale. Ils ont joué à 100%. Ruud avait échoué quatre fois en demi de l’UTS. C’était sa première finale et il était extrêmement déterminé.

Pendant deux jours, l’UTS et les arènes de Nîmes ont constitué un mariage parfait. C’est aussi votre avis ?

Complétement. Les arènes, c’est un endroit où il y a du combat et le tennis, c’est aussi un affrontement entre deux joueurs. La modernité de l’UTS dans un endroit aussi historique, je crois que cela se marie extrêmement bien.

Cela veut-il dire que l'UTS va revenir dans les arènes de Nîmes ?

Je l’espère. Nous allons faire le bilan. Tout le monde n'a eu que des vibrations extrêmement positives. On a l’impression que tous les feux sont au vert. On va regarder les finances parce qu’il faut qu’on équilibre les comptes, mais il est évident que nous avons envie de revenir à Nîmes.