Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 28.09.2020 - coralie-mollaret - 1 min  - vu 1232 fois

ÉDITORIAL La leçon politique de Vivette Lopez

Vivette Lopez, sénatrice Les Républicains du Gard (Photo : Romain Cura)

Raillée sur ses froufrous et tenues colorées, Vivette Lopez a donné, ce dimanche, une véritable leçon politique. Beaucoup de ses adversaires l’ont sous-estimé pendant ces Sénatoriales. Pire, certains prédisaient une défaite de la Droite. En 2014, dans le Gard, c’est le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier qui a ramené à sa famille politique deux sièges de sénateur. Une victoire historique dans un département de Gauche. Passer derrière Jean-Paul Fournier n’était pas chose aisée… Avec ses 672 voix et une candidature dissidente, la Mussoise a réussi son pari. Mieux : elle n’a pas ménagé ses efforts, permettant à l’élu nîmois Laurent Burgoa - qui n’a pas toujours été tendre à son endroit - de devenir sénateur. Sa victoire est d’autant plus savoureuse que Vivette Lopez a battu le président du Conseil départemental, Denis Bouad. La sénatrice n’est pas une gestionnaire comme Denis Bouad, incollable sur le fonctionnement des collectivités. Elle n’est pas une experte sur les lois de décentralisation comme Laurent Burgoa. Vivette Lopez, c’est autre chose. C’est l'élue de terrain capable de parcourir 6 000 km pour rencontrer 230 maires en trois mois. C'est l'élue spontanée qui aide en fonction de ses moyens. Et surtout, c'est une élue qui, lorsqu'elle ne sait pas, dit ne pas savoir. Cette proximité a permis aux grands électeurs de se reconnaître en elle et de lui faire confiance. Un phénomène qui, aujourd'hui, fait de plus en plus défaut à notre vie démocratique.

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com 

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