ÉDITORIAL L'assurance tous risques de Casas

La délibération qui sera présentée samedi prochain au conseil municipal de Nîmes risque de provoquer quelques grincements. Verser plus de 200 000 euros à la société de Simon Casas pour des spectacles taurins qui n'ont pas eu lieu. Dans l'esprit de Nîmois avertis, c'est comme si on devait payer pour un spectacle annulé sans possibilité de se faire rembourser. Y'a quelque chose qui cloche. Pourtant, quand on rentre dans l'explication et les détails, on comprend la position de la Ville et de l'impresario des arènes bien connu à Nîmes. Forcément que Simon Casas a engagé des frais, pour ses locaux, pour ses assurances et pour son personnel. Bien sûr qu'il ne peut pas assumer six mois d'échéances sans faire rentrer un euro dans ses caisses. Et il a raison d'exprimer ses inquiétudes et de demander à la mairie d'assumer la charge comme le prévoit le contrat de délégation de service public. Sauf que ça tombe mal. Et que bon nombre de chefs d'entreprises nîmois ont dû mal à comprendre. Y'a quelque chose d'injuste pour eux. En pleine tempête Covid, quand les bars, restaurants, boites de nuit, salles de sports, de culture et cinéma sont fermés administrativement sans rentrer un centime de chiffre d'affaires, et ce depuis des mois, même presque une année, ils ont le sentiment que tout le monde n'est pas logé à la même enseigne. Alors oui, l'État vient à la rescousse de tous. Mais comme pour la société de Simon Casas. Elle a accès au chômage partiel, au prêt garantie par l'État (PGE) jusqu'à 25% de son chiffre d'affaires de l'année précédente et potentiellement aux aides pour faire face à la baisse de ses résultats. Normal, la ville de Nîmes comme toutes les villes en France ne peuvent pas abonder auprès de tous les organisateurs de spectacles en raison de la crise sanitaire. Elles ne prennent même pas en charge un mois de loyer des commerces fermés par obligation... L'élue d'opposition Sylvette Fayet hier en réaction à ce projet de délibération expliquait dans nos colonnes que cette situation posait une nouvelle fois la question d'une régie municipale intéressée. Il y a les pour et les contre. Une chose est sûre, à la rédaction des prochains cahiers des charges, il semble vivement opportun de supprimer toute mention de prise en charge des compensations ciblées en cas d'événement exceptionnel. Car des crises sanitaires ou situations à risque liées aux intempéries, on risque d'en connaître encore. Sauf à ce que la ville de Nîmes soit aujourd'hui devenu l'assurance tous risques de Casas.
Abdel Samari
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