ÉDITORIAL Les bonnes raisons de la colère des chauffeurs de taxi ce lundi à Nîmes

L’UNCAM (Union nationale des caisses d’Assurance maladie) vient de contraindre les taxis, les professionnels, à s'asseoir sur la tarification en vigueur pour le transport de malades.
Ce matin, vous entendrez le son du klaxon. Vous verrez passer des longues files de taxis sans clients. Vous serez certainement un peu plus embêté pour aller travailler. Ne leur en voulez pas ! Il s'agit des chauffeurs de taxis en colère. Et ils ont de bonnes raisons pour l'exprimer... Pour devenir chauffeur de taxi, tout le monde le sait, c'est loin d'être simple. Bien entendu, il vous faut un permis de conduire mais aussi une attestation médicale, une formation aux premiers secours et un casier judiciaire vierge. Ce n'est pas tout, vous devez aussi réussir un examen, le certificat de capacité professionnelle (CCPCT), puis demander une carte professionnelle. Avant un parcours du combattant pour vous procurer une licence, appelée ADS (autorisation de stationnement). Cette licence, suivant les communes, peut être délivrée par la mairie. Mais souvent, il est nécessaire de l'acheter ou de la louer à un chauffeur en départ à la retraite ou en reconversion. Le prix fixé par le vendeur peut varier entre 30 000 € et 300 000 €. Loin d'être une petite somme, la plupart des néo-taxis s'endettent sur quelques décennies pour se la payer. Depuis quelques années pourtant, des alternatives existent et sont tout à fait légales. Ce sont les chauffeurs VTC. La plupart débute chez Uber. Et cela coûte pas très cher. Actuellement, le groupe mondialement connu propose l'examen VTC permettant d'obtenir la carte VTC, obligatoire pour devenir chauffeur professionnel, à 20 euros. Et tout le monde laisse la situation en l'état, sur le principe probablement de la libre organisation de l'économie... Mais le meilleur est à venir. L’UNCAM (Union nationale des Caisses d’Assurance maladie) vient de contraindre les taxis, les professionnels, à s'asseoir sur la tarification en vigueur pour le transport de malades, assuré en collaboration avec l'Assurance maladie. Désormais, un abattement de 30 % sur les tarifs de remboursement des transports sanitaires en taxi sera appliqué. Il s'agit une nouvelle fois de faire des économies sur le dos des travailleurs de l'ombre. Car les malades sans famille sont bien heureux d'avoir une solution pour rentrer chez eux après un séjour à l'hôpital... Mais en France, en 2024, ceux qui se substituent au service public depuis bien longtemps, sans rechigner, semblent désormais avoir été trop bien payés depuis longtemps. Dommage. Notre société, déjà en manque de repères, ne mérite pas un nouvel exemple de déshumanisation programmée...
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