ÉDITORIAL Les socialistes au gouvernement : le compromis sans la compromission

En responsabilité, face à la situation politique désastreuse, à l'incompréhension d'une bonne partie du pays qui s'éloigne de plus en plus de ses dirigeants, difficile de tourner le dos à l'avenir de la France.
Est-ce que les socialistes doivent participer au prochain projet de gouvernement après le renversement de Michel Barnier et de son équipe ? Sacré dilemme. Difficile de répondre par l'affirmative, franc et massif. Cependant, en responsabilité, face à la situation politique désastreuse, à l'incompréhension d'une bonne partie du pays qui s'éloigne de plus en plus de ses dirigeants, difficile de tourner le dos à l'avenir de la France. De surcroît, pour le PS, il y a, à la fois, la nécessité de montrer sa capacité à voter, avec efficacité, un budget pour la France et, dans le même temps, d'envoyer un signal fort de son détachement total et entier à La France insoumise et à Jean-Luc Mélenchon. De près comme de loin, le Parti socialiste n'a jamais été au centre d'une gauche radicale. S'associer encore les prochains mois à cette frange politique, rejetée par une majorité de Français, c'est prendre le risque de faire perdre définitivement ses repères à un électorat attaché à un parti de gouvernement. Les socialistes n'ont jamais prôné la révolution dans les tribunes sans avoir accès aux manettes pour changer radicalement les choses. Ils se sont toujours engagés à être au cœur du pouvoir pour faire bouger les lignes en assumant la volonté d'améliorer la vie quotidienne des gens. Constat posé, est-ce que le Parti socialiste d'aujourd'hui doit s'engager dans une coalition qui ferait la part belle à la droite et aux macronistes ? Elle doit bien y réfléchir, car elle ne sera, malgré tout, qu'une force de complément. Si et seulement si les écologistes et les communistes n'y participent pas. Dans le cas inverse, avec ses alliés, elle pèsera plus de 100 députés et dans cette configuration, la donne change. Probablement même qu'un accord de gouvernement avec les groupes Ensemble pour la République, Les Démocrates et Horizons & Indépendants pourraient suffire pour éviter à coup sûr la motion de censure. Sans la droite et Les Républicains, la gauche modérée n'est pas obligée de se boucher le nez en conseil des ministres. Et pourra plus facilement négocier ses propositions issues en partie du Nouveau front populaire. Le compromis sans la compromission.
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