Publié il y a 2 h - Mise à jour le 18.10.2024 - Abdel Samari - 2 min  - vu 786 fois

ÉDITORIAL On sort le parapluie ?

Sur le parking du champ de foire à Beaucaire, à 20h, jeudi 17 octobre 2024.

- S.Ma

Pour éviter les drames du début d’année qui avait choqué.

Il y avait longtemps, mais l’automne est toujours un moment particulier dans le Gard. Une période où les vigilances Orange de Météo France pleuvent. Un peu comme la pluie, si forte en pareille circonstance. Alors depuis hier, c’est le déluge. Pas partout. Mais l’orage a grondé quand même dans une bonne partie du Gard. Il fait moite, il fait chaud. On ne s’est plus trop comment s’habiller. Dehors, on sort la veste et le parapluie. Dedans, on tombe la chemise. Au moment d'écrire ces quelques lignes, la station publique maintenait le Gard en alerte pour pluie et inondation. Une vigilance particulière du fait des très forts cumuls de pluie et des cours d'eau en crue. Même si l’épisode pluvio-orageux semblait s'essouffler en début de nuit avec des dernières précipitations qui traversaient le département sur un axe sud-nord. Heureusement, la pluie devrait s’arrêter, mais pour autant les cours d’eau sont toujours en crue. Les pics ne sont pas encore atteints. Le Rhône, quant à lui, devrait connaître une crue plus longue et modérée, dixit la préfecture du Gard. On l'a vu hier jeudi, les services de l'État sont restés sur le qui vive. Les maires des communes concernées au plus près de leurs administrés. Les cellules de crise n'ont pas manqué. Pour éviter les drames du début d’année qui avait choqué. Tout le monde d’ailleurs a sorti le parapluie. Le préfet du Gard, en concertation avec le Dasen a suspendu deux jours de suite les transports scolaires sur une large moitié nord du département. Le Département lui a fermé préventivement de nombreux ponts. Même si cela n'a pas empêché quelques inconscients de se rendre au cœur des ponts inondés. À ce stade, et fort heureusement, quelques mises à l'abri, mais rien de méchant. Il semble toutefois nécessaire d'envisager sérieusement une communication régulière auprès de la population pour rappeler les consignes de protection en cas d'intempéries. Une culture du risque dès le plus jeune âge dans un temps où le climat fait des siennes. Comme on dit, un homme averti en vaut deux…

Abdel Samari

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