Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 27.05.2016 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 337 fois

EXCLUSIF Nîmes : Plaintes pour des violences sur personnes âgées dans une maison de retraite

Photo d'illustration

Deux familles dont des proches sont des pensionnaires d’une maison de retraite du Gard ont déposé des plaintes pour des « maltraitances » qui se seraient déroulées dans cet établissement accueillant près de 70 pensionnaires. Une salariée de cette maison de retraite aurait fait parvenir à sa direction des courriers évoquant « des agissements de maltraitance à l’égard de personnes âgées fragiles», comme elle nous l’a confirmée ce matin lors d’un entretien.

Des plaintes déposées il y a quelques jours, qui ont déclenché une enquête policière. Selon nos informations, des poursuites pénales à l’encontre d’une aide-soignante ont été décidées par le Parquet de Nîmes… Une aide soignante, salariée depuis de nombreuses années dans cette structure est convoquée devant le tribunal correctionnel de Nîmes en octobre prochain. Elle est renvoyée devant la juridiction pénale pour des « violences sur des personnes vulnérables ».

La mise en cause « qui n’a jamais fait parler d’elle auparavant, réfute totalement et catégoriquement les accusations », selon une source proche de l’enquête.

A l’origine des investigations policières, deux familles dont des proches étaient « accueillis » dans cette structure. Des personnes qui se sont constituées parties civiles dans le dossier et qui souhaitent « qu’une véritable enquête se déroule à l’intérieur de cette maison de retraite. On a alerté l’Agence Régionale de Santé à plusieurs reprises sans avoir de retour », affirme une dame dont la maman était dans cet établissement il y a quelques semaines encore.

L’aide-soignante soupçonnée de « violences » sur des pensionnaires de la maison de retraite devra donc s’expliquer dans quelques mois devant le tribunal correctionnel de Nîmes.

Du côté de la maison de retraite, la directrice explique : « une enquête interne a été diligentée et une enquête de police est en cours, nous collaborons étroitement avec eux. Nous nous sommes portés partie civile dans cette affaire et nous avons pris les mesures nécessaires à la gestion de ces évènements ».

Boris De la Cruz

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