Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 08.11.2021  - 3 min  - vu 3429 fois

EXCLUSIF Vendu par le Conseil général, l'hôtel Mouret à Nîmes abritera une luxueuse Villa libertine

Picasa

L’affaire a été discrètement traitée par Jacky Valy, vice-président du Conseil général chargé des Bâtiments : le splendide hôtel Mouret, propriété du Département, vient d’être vendu à un homme d’affaires belge, March Ocialis, 38 ans, propriétaire de plusieurs établissements de nuit à Buizingen, près de Bruxelles. Selon nos informations, ce superbe édifice jadis propriété d’un riche négociant, aurait été cédé pour la somme rondelette de 1,2 M€. Une aubaine à l’heure où le Conseil général, fauché comme les blés, a bien besoin de monnaie sonnante et trébuchante. March Ocialis auquel on attribue également une main mise sur « L’entre coquins » un établissement libertin de la station balnéaire du Cap-d’Agde qui a la réputation « d’être le plus grand bordel à ciel ouvert d’Europe », envisage d’aménager l’Hôtel Mouret, érigé au n°16 du boulevard Sergent Triaire, en club-restaurant échangiste de luxe. Son enseigne, « La villa libertine ».

L'hôtel Mouret promis à abriter les ébats des couples libertins de la grande région. • Picasa

Au stade actuel de ce projet haut de gamme, ce magnat des maisons closes et bars américains, prévoit d’investir pas moins de 500 000 € dans les travaux de mise aux normes et la décoration. « Ce lieu qui a le charme désuet et le raffinement de la Belle Epoque est idéal pour ce type d’établissement. Il est, de surcroît, situé dans un endroit discret, à portée de voix du cœur de ville, de la gare et de l'aéroport qui dessert Bruxelles-Charleroi. Le rez-de-chaussée accueillera un espace de restauration gastronomique d’une cinquantaine de couverts, le premier étage et les combles de confortables et douillets boudoirs pour des rencontres plus intimes. Chaque salon sera équipé d’une salle de bains et d’écrans géants de projection de films. Aux beaux jours, les couples, hétéros ou homos, légitimes ou pas, pourront également s’ébattre dans le magnifique jardin, équipé de caméras haute-définition pour ceux et celles qui souhaiteraient garder le souvenir de leurs parties fines. Par ailleurs, sous la vaste verrière, il sera installé un bain à remous où chacun pourra donner libre cours à ses fantaisies sexuelles. Les dépendances de l’hôtel  Mouret, situées de part et d’autre de l’entrée de la rue Raymond Marc, seront aménagées en autant d’espaces réservés aux relations sadomasochistes », commente March Ocialis.

En fonction de la fréquentation qui sera réservée par les échangistes de la grande région à ce type d’établissement très prisé dans le plat pays, ce libertin patenté pourrait envisager d’acquérir - toujours auprès du conseil général du Gard qui possède décidément bien des bijoux de famille à vendre - les anciennes Archives de la rue des Chassaintes. Après rénovation complète, le bâtiment de plusieurs milliers de mètres-carrés de surface serait alors transformé en un complexe tout dédié au sexe : hôtel de luxe et cafeteria échangistes, studios de tournage de films X, résidence d’artistes porno, Eros-Center, sex-shops, ateliers de fabrication et vente de sex-toys made in France… Pour l’heure, March Ocialis que nous avons joint, hier, dans son club-restaurant « Aux trois petits cochons » dans la banlieue bruxelloise, viendra signer le compromis de vente de l’hôtel Mouret d’ici quelques jours auprès de Mtre Gaudriol, notaire en Avignon. Selon l'exploitant, une trentaine d’emplois seraient créés dès l’ouverture de "La villa libertine" prévue pour la prochaine Feria des Vendanges. Sous réserve des suites judiciaires qui seront données à l’affaire du Carlton de Lille où il est mis en examen pour avoir fourni des prostituées à DSK dont la candidature à la Présidence de la République a fini en queue de poisson, Dodo-la-Saumure présidera l’inauguration. Il sera accompagné des locataires les plus pétulantes des nombreux lupanars qu’il gère à la frontière franco-belge.

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio