FAIT DU JOUR Après Noël, quels sont les cadeaux les plus revendus ?
Mauvais choix, erreur sur la commande, doublon ou volonté de se faire un peu d'argent... Après les fêtes, certains revendent leurs cadeaux de Noël.
En 2024, la tendance se renforce encore : la revente de cadeaux se fait surtout par Internet. Sur le Leboncoin, on retrouve beaucoup de produits différents. Il y a d'abord ceux qui n’ont pas apprécié leur cadeau et qui décident donc de le revendre. « Reçu à Noël mais cela ne m’intéresse pas », précise Mohamed qui a publié une annonce pour sa Playstation 5 ainsi que la PS Portal à 280 euros. Cette nouvelle console portable commercialisée par Sony en novembre dernier permet de jouer à la PS5 sans passer par la télé. Un nouveau joujou qui s’est forcément retrouvé sous les sapins de jeunes gardois mais qui ne plaît pas à tout le monde.
Comme ce jeune alésien dont le papa précise « que son fils préfère jouer à la télé » et qu’il n’a joué « que six minutes, le temps d’un match sur FIFA 24 ». Des consoles souvent affichées à des prix plus élevés pour des produits d'occasion. Toujours au rang des jeux vidéos, le fils de Milla, résidente à Meyrannes, « n’aime pas du tout » le Steam Deck alors sa maman la revend au tarif de 350 euros. Du côté de Milhaud, on trouve un Polaroïd car la personne « n’en a plus l’utilité. » Tout comme cette petite fille de Codognan qui ne semble pas fan de son jouet en forme de globe. « Il est neuf, juste sorti de l’emballage, ma fille ne s’en sert pas », précisent les parents.
Certains se tournent aussi vers Internet pour écouler les doublons car parfois le Père Noël perd la mémoire et offre deux fois la même chose. Et là tout y passe : la platine vintage de Lionel à Uchaud, les AirPods Pro de Livio à Alès, les Playmobil des enfants d’Alexandra à Sommières, le gilet de réalité virtuelle de Charlotte à Mons, le sèche-cheveux d’Élodie à Moussac ou encore le « Ni oui ni non » de Charlène à Saint-Christol-lès-Alès.
Outre Leboncoin, Amazon, Rakuten ou encore eBay, Vinted fait maintenant partie des sites références de revente. Des vêtements bien sûr et des baskets, comme celles de cette petite alésienne car le « Papa Noël s’est trompé de taille ». Mais aussi des lunettes de soleil comme cette paire de Chanel solaire à 300 euros ou ces Ray Ban aviator (80 euros) à cause d’une erreur de commande.
"Une file d'attente devant la porte le 26 décembre"
Chez Easy Cash, au centre commercial nîmois de Carré Sud, le début d’année est marqué par la prudence des clients qui, jusqu’à présent, n’ont pas afflué en masse afin de revendre leurs cadeaux de Noël. Certains avaient anticipé les fêtes dès le début du mois de novembre afin d’éviter les problèmes de livraison. En revendant leur Playstation 4 Slim ou du matériel informatique, ils ont pu acheter sur place leurs cadeaux à la boutique avant le rush.
Ainsi, ce mardi 2 janvier était presque un jour comme les autres. « Le 26 décembre, quinze minutes avant l’ouverture, une file d’attente s’était formée devant la porte. Mais c’étaient des clients qui venaient se faire plaisir avec un petit achat », lance Stéphanie, la bijoutière du magasin. Multimédias, consoles de jeux, maroquinerie, téléphonie et montres, les premiers nîmois d’après fêtes sont venus faire des affaires et dépenser leurs étrennes.
Deux DVD pour 99 centimes d’euros, un sac à mains Louis Vuitton, une montre Lacoste à 139 euros et même une Breitling neuve vendue 4 200 euros au lieu de 5 150 euros, qui n’a pas encore trouvé preneur. Kelly, qui achète régulièrement des bijoux en or 18 carats, est passée faire ses emplettes ici. Esteban, le jeune Saint-Gillois s’est déplacé en compagnie de son père, afin de revendre des jeux vidéo et s’acheter un clavier d’ordinateur.
Sébastien a attendu que les fêtes soient terminées pour dénicher des DVD Blu-ray 4K neufs ou d’occasion difficiles à trouver ailleurs, comme ce coffret de The Dark Knight acheté 11 euros. « J’ai revendu ici mon ancien matériel pour en acheter du nouveau quelques mois plus tôt. J’aime le concept de réutilisation des objets, et puis c’est moins cher ! », explique le Nîmois, ouvrier spécialisé à la Croix-Rouge.
Pour réaliser de bonnes affaires, en boutique ou en ligne, il faudra encore attendre la fin des vacances le temps pour certains de se décider ou pas de se séparer de tel ou tel cadeau.