FAIT DU JOUR Sandra et Marielle, les techniciennes "de l'extrême" chez Orange
Pour la Journée internationale des droits des femmes, Sandra et Marielle se confient sur leur métier et leur quotidien de technicienne Orange. Passionnées et épanouies par leur métier, les deux femmes ont su prendre leur place dans ce milieu.
“Je suis très épanouie, c’est un plaisir de travailler”, se réjouit Marielle Schweigheiser. Originaire de la région, la Gardoise de 44 ans avait un parcours professionnel éloigné des télécommunications. “J’ai passé un CAP employée de pharmacie, puis j’étais dans le monde agricole”, explique-t-elle. En septembre 2016, elle a intégré la “Classe de fille”, un dispositif mis en place chez Orange qui consiste à proposer un contrat de professionnalisation à une quinzaine de femmes en reconversion professionnelle. “C’est une réelle opportunité qu’Orange offre aux femmes de pouvoir intégrer les métiers techniques. Après une année de cours, j’ai été recrutée en CDI en octobre 2017. Depuis, je suis technicienne d'intervention sur Nîmes”, raconte fièrement Marielle.
Sandra Mouly travaillait auparavant dans l’Éducation nationale, puis dans la restauration. “J’ai ensuite intégré un centre d’appel durant onze ans pour un partenaire d’Orange. Cette expérience m'a donné envie d’aller sur le terrain pour apporter des solutions plus concrètes”, explique la technicienne originaire du Sud-Ouest. Son désir était de rencontrer les clients afin de résoudre leurs problèmes et de les satisfaire. Elle a donc intégré une “Classe de fille” à Toulouse en septembre 2019. “À la suite de ma formation, on m’a proposé de postuler dans le Gard, un endroit que je ne connaissais pas du tout. J’ai tenté et j’ai obtenu le poste. J’étais super contente”, révèle la jeune femme.
Orange s’engage en faveur de l’égalité des genres
Marielle et Sandra sont les seules femmes de leur équipe. Heureuses de travailler chez Orange en tant que techniciennes, elles confient : “Nous avons senti un accueil agréable, avec de l’enthousiasme d’accueillir des femmes dans les équipes d’Orange.” L'intégration s'est très bien passée, “c’était fluide et naturel”. Ce monde d’hommes ne les intimide absolument pas. “C’est super car nos collègues nous transmettent leur savoir et partagent leurs techniques. Nous ne ressentons absolument pas la différence de genre”, affirment-elles.
Orange est sensible à l’égalité entre les femmes et les hommes. Aujourd’hui, la société de télécommunication compte 36,2 % de femmes dans les effectifs mais ce chiffre descend à 21,9 % dans les métiers de l’innovation et de la technologie. Pour 2025, leur objectif est d’atteindre un taux de 25 % de femmes qui occupent ces postes au niveau national et mondial. Pour cela, 50 % de recrutements en alternance ou en stage sont féminins. Dans le Gard, le taux de féminisation est de 33 %.
Sandrine Sbert, responsable de la communication et des relations presse chez Orange, révèle : “Nous collaborons avec des écoles, des universités et des formations afin de proposer à des jeunes femmes de travailler dans ce milieu. Nous avons de réelles difficultés à attirer les femmes, pourtant nous proposons des alternances et des stages. C’est très important d’avoir de la mixité dans nos équipes.” Des actions concrètes ont été mises en place par le groupe Orange pour encourager les femmes à rejoindre les équipes techniques, notamment avec la “Classe de fille” organisée depuis septembre 2015. Un dispositif qui a bénéficié à Sandra et Marielle.
“On est attendu comme le messie”
Techniciennes d'intervention, Sandra et Marielle contribuent à la construction et au dépannage des réseaux chez les particuliers et les entreprises. La relation client est primordiale dans leurs fonctions. “Mon métier est de réparer les lignes et de rétablir le réseau. Nous sommes toujours bien accueillies. Je suis heureuse car je fais un travail manuel et technique, et je rencontre chaque jour de nouvelles personnes. Puis, apporter la solution à un problème, c’est toujours flatteur”, avoue Marielle. Sandra partage les ressentis de sa collègue. “Les gens sont coupés du réseau donc on est attendu comme le messie. Pour les enfants, je suis la dame qui répare les dessins-animés”, sourit la technicienne.
Nicolas Benoit est le manager de l’équipe technique de Nîmes. “Le but c’est d’intégrer les femmes par rapport à leurs compétences et non pas pour leur genre”, affirme-t-il. Très reconnaissant d’avoir les deux femmes au sein de son équipe, Nicolas confie : “Elles ont amené une sorte de fraîcheur et un autre regard sur le métier.” Auparavant, le travail de technicien était avant tout de tirer du câble mais le métier a changé. “Le réseau est monté donc on intervient surtout chez les clients. Aujourd’hui, la relation client est primordiale. Au niveau national, Marielle et Sandra font partie du top 10 de la relation client. Elles ont aux alentours de 95 % de réponses positives sur les questionnaires de notation des clients”, se réjouit le manager. Travailleuses et appliquées dans leur métier, les deux femmes ont réussi à casser les codes.