FAIT DU SOIR Les grandes annonces du maire de Bernis Théos Granchi pour l'année 2024
Vendredi dernier, le maire de Bernis Théos Granchi a présenté ses voeux pour l'année 2024. Dans son discours, le premier édile a dressé la feuille de route pour les prochains mois et les projets ne manquent pas.
En présence du président de Nîmes métropole Franck Proust, de son vice-président délégué aux Mobilités et infrastructures de transports Jean-Marc Campello, du député de la deuxième circonscription Nicolas Meizonnet et du maire voisin de Milhaud, Jean-Luc Descloux, Théos Granchi a souhaité une bonne année à ses concitoyens et a dévoilé les grandes lignes pour 2024 concernant sa commune d'un peu moins de 4 000 habitants. "À bien des égards, l'année 2023 a été compliquée", lance le maire, qui ajoute qu'il fallait du temps pour faire aboutir certains projets.
2023 a été l'année de la nouvelle gendarmerie de Bernis située avenue des Capitelles, inaugurée en juin dernier pour les 21 sous-officiers et les deux gendarmes adjoints volontaires. Sur le site de l'ancienne caserne, plusieurs villas sont sous compromis de vente : "On devrait récupérer 1,8 million d'euros pour ces habitations vendues à des particuliers", espère Théos Granchi.
La vraie satisfaction du maire, c'est ce projet d'aire de loisirs qui va voir le jour : "Il m'aura fallu quinze ans pour en arriver à bout", explique-t-il. Étalé sur un hectare, la première tranche de ce chantier d'envergure coûtera 700 000 euros. Lorsque les travaux seront achevés, on y retrouvera un pumptrack, un city-stade, un parcours de santé ou encore un boulodrome.
Les aménagements extérieurs et cheminements piétons seront poursuivis dans les prochains mois au sein de la commune. Sur le site de l'ancienne cave coopérative, fermée il y a quelques années, un projet immobilier d'une quarantaine de logements dont 12 en contrat locatif aidé devrait voir le jour.
Interrogations sur le temple de Bernis
En juillet dernier, la première phase des travaux du temple de Bernis a vu le jour. Une résine a été injectée au niveau du sous-bassement pour stabiliser l'ossature du monument. Des capteurs ont été installés pour voir l'efficacité des travaux, en fonction des résultats obtenus, plusieurs options d'amélioration seront à étudier. Coût de l'opération : 130 000 euros, financée à près de 80 % par des partenaires.
2024 sera aussi l'année des réhabilitations sur la commune. L'horloge, qui ne fonctionnait pas depuis quelques temps, a été réparée. Les travaux de la cour du Vieux Mûrier seront bientôt achevés, quelques commerces pourraient bien ouvrir à proximité comme l'a indiqué Théos Granchi. La rue de la Vaunage et le parking des écoles devraient aussi bénéficier d'un petit coup de neuf.
Quant aux anciens locaux de la gendarmerie, la question d'un pôle d'échanges multimodal en partenariat avec Nîmes métropole a été soulevée. Trois projets d'urbanisation sur trois zones différentes font l'objet d'une étude sur la loi de l'eau et restent donc en suspens. Déjà expérimentée dans de nombreuses communes gardoises, la desimperméabilisation des cours d'école est en réflexion, "mais c'est prévu", ajoute le maire. L'idée de la vidéoprotection en partenariat avec la gendarmerie pourrait avancer.
Comment vont les finances ?
"C'est la première fois que je fais des voeux sans avoir eu de confirmation sur l'état de nos finances", s'exclame Théos Granchi. Néanmoins, il ne devrait pas augmenter les taux de fiscalité de la commune pour la 13e année d'affilée, afin de ne pas perturber le contribuable. La commune ne devrait pas non plus avoir recours à l'emprunt pour financer ses projets comme l'a confirmé le maire, grâce notamment à l'argent que la commune devrait percevoir sur la vente des villas sur l'ancienne caserne. Nul doute que la signature du contrat bourg-centre Occitanie devrait faire du bien aux finances de Bernis.