FOOTBALL À Pibarot, Alès bute face à la réserve de Lyon
L'Olympique d'Alès en Cévennes n'a pas profité de cette rencontre à domicile contre un concurrent au maintien pour l'emporter. Les Bleus et Blancs laissent filer deux points et font match nul face à la réserve de l'OL (1-1), minée par les blessures au cours de la rencontre.
FEUILLE DE MATCH :
Olympique d'Alès 1-1 Olympique Lyonnais II
OAC : Moreau - Djabou (c), Jdaini, Zogba, Assoumin (Houelche, 80e) - Diaby, Dabo, Peyrard (73e, Bertelli) Kich (Bonneau, 73e) - Mahamat, Abelinti (Bentahar, 73e) - Entraîneur : Hakim Malek
Lyon II : Bonnevie, Alamine, Laazari, Djime (c), Sarr, Lomami (Barisic, 45e), Lega, Bounaas (Iala, 63e), Nsombi, El Djebali (Sounni, 69e), Dib
Entraineur : Gueida Fofana
Buteurs :
OAC : Kich (49e)
Lyon II : Nsombi (24e)
Avertis :
Lyon II : Lomami (37e), El Djebali (45e)
Ce soir Alès ne devait pas se rater, en raison de l’enjeu crucial de la rencontre. Onzièmes avec 26 points, les hommes d’Hakim Malek sont revenus il y a deux semaines avec un bon point de Saint-Priest, qui joue aussi sa tête en National 2. Ce soir contre la réserve de l’Olympique Lyonnais, l’OAC a laissé filer une cartouche pour s'assurer le maintien.
Sans Balmy ni Franco, c’est avec un onze légèrement remanié que les Oaciens ont entamé les hostilités. Habitués depuis quelques rencontres à fouler la pelouse dès le coup d’envoi, le défenseur Yamadou Fofana et le milieu prêté par l’Olympique de Marseille Ugo Bertelli ont pris place sur le banc, tout comme le buteur Mohamed Bentahar. Le jeune Yassine Kich, le chouchou des supporters Arnold Abelinti et le couteau suisse Sofiane Jdaini ont eu l’occasion à nouveau de montrer qu’on pouvait compter sur eux.
Malgré une belle tentative de Bounaas, claqué par Moreau, ce sont les Alésiens qui se sont procurés les occasions les plus intéressantes en première période. Le virevoltant Yassine Kich qui avait du feu dans les jambes, n’ajustait pas suffisamment son centre pour Mahamat (19e). La suite fut moins heureuse. Moreau se fait surprendre sur un dégagement et offensifs lyonnais. Nsombi ne se fait pas prier et enfonce le cuir au fond des buts vides. Un fait de jeu qui n’a pourtant pas abattu les locaux, ayant mis les bouchées doubles.
Au milieu de quelques passes et centres approximatifs, c’est surtout de la tête que les Bleus et Blancs ont été dangereux. Zogba (31e), Dabo par deux fois (32e et 38e) et Abelinti (36e), les quatre coups de casque ont été sortis par un Bonnevie de haut-standing, bien aidé par sa défense. Deux cartons jaunes pour les Gones pour Lomami (37e) et El Djebali (45e), zéro minute de bonheur en plus, les 23 hommes rentraient aux vestiaires, Alès pouvait avoir quelques regrets.
La lumière est venue de Yassine Kich
Le retour des vestiaires a été bénéfique pour Alès. Déjà très en vue en première période, Kich inscrit le but égalisateur après une succession de tirs contrés dans la surface lyonnaise (49e). Un "ouf" de soulagement pour les hommes d'Hakim Malek. Bénis des Dieux après un poteau lyonnais sur une frappe d'El Djebali, la rencontre a semblé un peu plus équilibrée par la suite.
Toujours impérial, Bonnevie semblait marcher sur l'eau. Il sort bien sur Abelinti (54e), profite d'une tentative imprécise de Diaby (58e) et anticipe chaque ballon alésien dans sa surface. Les Lyonnais ont ensuite perdu deux éléments sur civière, les contraignant à finir la rencontre à 10 et à reculer. À un quart d'heure de la fin, coach Malek a vu triple, en faisant rentrer Bonneau, Bertelli et Bentahar. Bien cadenacée, la défense lyonnaise a contenu les flèches alésiennes, ne laissant que des occasions hors-jeu aux Bleus et Blancs, à l'image du but non accordé à Bonneau (76e).
Les minutes ont filé, les huit unités indiquées par l'arbitre pour le temps additionnel n'ont pas changé la donne. À quelques instants de la fin du match, Diaby a manqué de peu l'occasion de faire passer les siens devant les Gones (90+6). Fou de rage, le public de Pibarot s'est offusqué devant la décision de monsieur l'arbitre, de ne pas siffler sur Houelche, qui s'effondre dans la surface (90+7). Alès n'a certes pas perdu, mais n'a pas su profiter de la situation pour s'extirper un peu de la zone rouge.