GARD-ARLES Manifestations contre le racisme : "Nous sommes rassemblés pour dire non à la discrimination raciale !"

À Nîmes, la manifestation pour défendre les droits des personnes sans-papiers, immigrées et mineures isolées.
- NMDes manifestations ont eu lieu dans le Gard et à Arles ce samedi 22 mars à l'occasion de la Journée mondiale contre le racisme.
À Arles
"Nous sommes rassemblés aujourd’hui pour dire non à la discrimination raciale, pour un autre projet de société, humaniste, solidaire et égalitaire !" Une centaine de personnes se sont rassemblées samedi 22 mars à 12h, sur la place de la République à Arles, pour faire entendre leurs voix contre le racisme. Elles ont notamment dénoncé les "attaques renouvelées contre les personnes étrangères avec ou sans papier, ou présentées comme telles", et "les discours de haine désinhibés, les propos mensongers de responsables politiques et de médias contrôlés par des acteurs économiques disposant de moyens considérables."
Les syndicats et associations à l’initiative de ce rassemblement ont notamment cité la circulaire Retailleau du 24 janvier 2025 sur les conditions de régularisation des sans-papiers, ainsi que les "formulations stigmatisantes de l’extrême-droite qui font des personnes étrangères les bouc-émissaires de tous les maux de la société, reprises par le premier ministre lui-même." Il s'est ensuivi la lecture de plusieurs textes poétiques et du slam.
À Nîmes
Malgré des conditions météo compliquées ce samedi à Nîmes, la manifestation a commencé à 14h30 sur le parvis de la Maison Carrée. Selon les chiffres des forces de l'ordre, environ 400 personnes étaient présentes pour défendre le racisme et le fascisme. "C’est pas les sans-papiers, c’est pas les immigrés, c’est Yoann Gillet qu’il faut virer". Les manifestants ont commencé leur défilé en s'en prenant au député Rassemblement national de Nîmes.
Les militants ont alors emprunté le boulevard Général-Perrier, avant de rejoindre l'Amiral-Courbet et de finir par le Gambetta avant de se rejoindre place Saint-Charles. Lors de la marche, c'est surtout l'extrême-droite qui a été ciblée, avec des chants virulents sur les responsables du parti. Parmi les personnalités présentes, le principal élu d'opposition à la ville de Nîmes, le communiste Vincent Bouget.
À Alès
Ce sont près de 300 personnes qui se sont regroupées à partir de 10 heures devant le Cratère. Ce lieu de rassemblement a une valeur symbolique, après l’inauguration de la 43e édition du festival Itinérances qui a eu lieu la veille. Une ouverture de festival où le directeur Julien Camy a demandé au public présent de crier debout « Vive la culture ». Un appel qui a été entendu par tous les partis de Gauche comme le PCF, le PS, ATTAC, la FSU, les Éco-socialistes, LFI, ou encore la CGT et le Planning familial. Ils ont été appelés à soutenir les luttes en cours, comme celles des jeunes, des femmes et des travailleurs. Nombreux ont pris la parole pendant presque une heure pour soutenir plusieurs combats, notamment ceux des immigrés et des sans-papiers, afin de rejoindre les collectifs déjà en cours. « Toutes et tous ensemble, agissons pour un projet de société humaniste, solidaire et égalitaire contre le racisme, l’exclusion et l’exploitation », scandait le collectif.
Les associations et syndicats se sont réunis autour d’un camion avec des drapeaux, des partis politiques, mais aussi des drapeaux palestiniens, ou encore autour de différentes pancartes, avec des messages contre le racisme et l’anti-fascisme. « Nous ne voulons pas d’une société raciste, nous condamnons la loi Darmanin, la circulaire Retailleau et ses propos sur les Français de papier, ainsi que ceux du Premier ministre sur la submersion migratoire qui reprennent les propos stigmatisants de l’extrême-droite, représentée sur le bassin alésien par les députés Allegret-Pilot et Maurin », ont d’abord martelé les premiers représentants.
Ils ont été rejoints par ceux de LFI qui n’ont pas hésité à tacler l’extrême-droite. « En France aujourd’hui, des millions de personnes subissent des comportements racistes et xénophobes à cause de leur origine et de leur couleur de peau. L’extrême-droite n’est pas l’amie du peuple, comme partout ailleurs, quand l’extrême-droite est au pouvoir, c’est toute la population qui trinque. » De son côté, le PCF a demandé que le message à Gauche demeure « offensif et clair » pour ne laisser « le moindre soupçon d’ambiguïté ou d’amalgame, quel qu’il soit », avant de conclure en scandant « No pasarán » (ils ne passeront pas, en espagnol), et de débuter le cortège qui est descendu de la place du Cratère pour rejoindre la rue Dr Serres et faire une boucle dans le centre-ville alésien.
Revivez les manifestations en vidéo :
- Racisme
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- place de la république
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