Publié il y a 5 mois - Mise à jour le 09.06.2024 - Sacha Virga et Lïana Delgado - 2 min  - vu 210 fois

GARD Journée nationale d'hommage aux morts de la guerre d'Indochine

Journée nationale d'hommage aux victimes morts durant la guerre d'Indochine

La marseillaise retentit lors de la cérémonie à Nîmes. 

- Lïana Delgado

Le 8 juin marque symboliquement le temps du recueillement pour ne pas oublier la mémoire de ceux qui se sont battus au péril de leurs vies lors de la guerre d'Indochine. Ce samedi, à Nîmes et à Alès, des hommages ont été organisés. 

À Alès

C'est à 9 h que se sont réunis les élus, anciens combattants et institutionnels à Alès, pour honorer la mémoire de ceux disparus pour la France en Indochine française de 1946 à 1954, devenue aujourd'hui le Viêtnam, le Laos et le Cambodge. Le maire Max Roustan et son premier adjoint Christophe Rivenq, accompagné des élus, Léa Boyer, Ysabelle Castor, Hélène Cayrier, Martine Magne, Marie-Claude Albaladejo, Alexandra Lagulhon ou encore Marc Benoit, ont assisté à la cérémonie, en présence du sous-préfet Emile Soumbo et du directeur de la police d'Alès Stéphane Duong.

Cérémonie d'hommage Alès guerre d'Indochine
Cérémonie d'hommage aux soldats décédés pour la guerre d'Indochine • Sacha Virga

René Rousseau, président de la FNACA (Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie) a été le premier à prendre la parole, avant de la laisser au sous-préfet, chargé de lire le message de Patricia Mirallès, secrétaire d'État chargée des anciens combattants. 

Cérémonie d'hommage Alès guerre d'Indochine
René Rousseau fut le premier à prendre la parole • Sacha Virga

"Cette terre a vu mourir des soldats français. Aujourd'hui, réunis devant le monument aux morts, nous honorons leur mémoire, nous nous souvenons des résistants aux forces japonaises pendant la Seconde Guerre mondiale, à ces braves qui se battirent à un contre cinq durant le coup de force du 9 mars 1945, où plus de 2500 d'entre eux furent tués. Nous nous souvenons de leurs successeurs, français de métropole et d'Outre-Mer, engagés dans la légion étrangère, tirailleurs africains, appuyés par des combattants supplétifs, vietnamiens, cambodgiens et laotiens", prononce Emile Soumbo. S'en est ensuivi plusieurs dépôts de gerbe, et le traditionnel serrage de main.

À Nîmes

Ce samedi à 11 h a eu lieu la cérémonie d’hommage aux morts pour la France lors de la guerre d’Indochine au monument aux morts des deux guerres de Nîmes. Plusieurs personnalités étaient présentes, notamment Jean-Paul Fournier, le maire de Nîmes, Daniel-Jean Valade, vice-président de Nîmes Métropole, Yoann Gillet, député du Gard et Yann Gérard, le sous-préfet de l’arrondissement de Nîmes.

Yann Gérard prononce un discours. 
Yann Gérard a prononcé le message du ministre des Armées pour cette cérémonie • Lïana Delgado

Yann Gérard a prononcé le message du ministre des Armées pour cette cérémonie. En fin de discours, les survivants de cette guerre ont été honorés : « La plupart des prisonniers survivants, restés quelques mois dans les camps, sont libérés à l’été 1954, après la signature des accords de Genève.  (...) 70 ans après, le temps n'efface ni leur souffrance, ni leur courage et encore moins la reconnaissance de la nation. Car là-bas, en Indochine, dans cette guerre lointaine, sur les cartes comme dans les esprits, dans ce conflit de la guerre froide qui n'intéressait pas toute une métropole occupée à sa reconstruction, des destins individuels se sont brisés”.

Jean-Paul Fournier va déposer une gerbe. 
Jean-Paul Fournier va déposer une gerbe.  • Lïana Delgado

Plusieurs gerbes ont été déposées, puis la Marseillaise a retenti. Pour la première fois, le 8 mai 2005, une cérémonie a été organisée pour rendre hommage aux victimes de la guerre d’Indochine. Depuis, cet hommage est devenu une journée nationale.

Sacha Virga et Lïana Delgado

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio