Publié il y a 1 an - Mise à jour le 04.04.2023 - Thierry Allard - 2 min  - vu 954 fois

GARD Le lieutenant-colonel des pompiers Éric Agrinier fait chevalier de l’Ordre national du mérite

Le lieutenant-colonel des pompiers du Gard Éric Agrinier (au centre) a reçu les insignes de chevalier de l'Ordre national du mérite ce lundi à Nîmes

- Photo : Thierry Allard

Le lieutenant-colonel des sapeurs-pompiers du Gard Éric Agrinier a reçu ce lundi soir à l’hôtel Mouret, à Nîmes, les insignes de chevalier de l’Ordre national du mérite en présence de la préfète du Gard Marie-Françoise Lecaillon et de nombreux gradés.

Le lieutenant-colonel, chef de groupement citoyenneté volontariat et communication au SDIS du Gard, rejoint un Ordre créé par le général De Gaulle, qui compte environ 300 membres dans le Gard. « Cette distinction honore un parcours professionnel très riche, une action tournée au bénéfice de nos concitoyens », salue la préfète, qui soulignera aussi les talents de communicant d’Éric Agrinier, précieux lors des opérations de secours d’envergure. « Je suis heureux et fier que dans un SDIS comme le nôtre nous ayons des hommes de cette qualité », estimera le président du conseil d’administration du SDIS Alexandre Pissas.

Au colonel Thierry Carret, directeur départemental adjoint du SDIS du Gard, est revenue la charge de rappeler le parcours du récipiendaire, qui a commencé par un engagement volontaire à Saint-Hippolyte-du-Fort, avant de passer par Sommières, Vauvert et Nîmes. Coureur à pied émérite, Éric Agrinier compte plusieurs titres nationaux à son palmarès. Dans le sport aussi, « Il va jusqu’au bout des choses, trouve la limite, la dépasse », note le colonel.

Désormais au Centre opérationnel, il s’occupe notamment de la médiation avec les quartiers politique de la ville, où les agressions de pompiers en intervention se multipliaient ces dernières années. Et son action porte ses fruits : sur les quartiers couverts par cette cellule de médiation, aucune agression n’a été à déplorer en 2022. « Éric est un acteur incontournable du SDIS », résumera le colonel Carret.

Quant à l’intéressé, il se rappellera de ce samedi de 1989, lors d’un forum organisé dans son village cévenol d’origine. Chargé par sa mère fleuriste de tenir son stand, le jeune Éric se retrouve à côté du stand des pompiers. « J’ai pris rendez-vous avec le chef de centre dans la semaine qui suivait », rejoue-t-il. Issu d’une famille modeste, Éric Agrinier répète souvent, comme un mantra, « toujours se rappeler d’où on vient. »

Et aussi « toujours se convaincre qu’on est capable », rajoute-t-il, lui qui n’a pas fait d’études supérieures « probablement a cause de la passion pour (son) métier qu’(il a) voulu démarrer au plus tôt. » Sans regret, donc, au vu de son parcours au sein des sapeurs-pompiers. Parcours loin d’être achevé : « Cet insigne m’oblige, il m’oblige à poursuivre sans relâche un travail qui ne s’arrêtera jamais. »

Thierry Allard

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