GARD Les travaux d'Annie Chapelier pour lutter contre la désertification médicale
La députée de la 4e circonscription Annie Chapelier se penche actuellement sur la question des déserts médicaux.
Face à l’augmentation des patients atteints de maladies chroniques, au vieillissement de la population et à la désertification médicale qui sévit sur le territoire, le groupe d’études « professions paramédicales », dont Annie Chapelier est la co-présidente, cherche des solutions. Dans ce cadre, la députée gardoise était reçue mardi 17 juillet par Isabelle Richard, membre du cabinet de la ministre de l’enseignement supérieur, de l’innovation et de la recherche, et Stéphane Le Bouler, responsable de la mission Universitarisation des formations en santé. Le 24 juillet, à l'Assemblée nationale, Annie Chapelier a rencontré Mathias Albertone et Cyril Roule de la Direction générale de l’offre de soins (ministère des Solidarités et de la santé).
Lors de ces entrevues, la parlementaire a notamment échangé sur la mise en œuvre de nouvelles modalités d’exercice et de collaboration entre médecins et professionnels paramédicaux. Cette tendance progressive vise à encourager les coopérations entre professionnels de santé. Par ailleurs, Annie Chapelier affirme "se réjouir" des textes réglementaires adoptés par les ministres Vidal et Buzyn sur l’exercice infirmier en pratique avancée. Dans un communiqué, la députée estime que "l’infirmier en pratique avancé constitue ce chaînon intermédiaire, à la lisière de l’exercice infirmier et de l’exercice médical grâce à l’élargissement du champ des compétences infirmières." L’infirmier est ainsi habilité à prescrire certains médicaments, peut désormais procéder à un examen clinique et est disposé à effectuer certains actes techniques.