Au programme de ce week-end dédié au théâtre amateur, le deuxième du genre après la première réussie de 2017 : des moments de convivialité, d’échanges et de partage, d’émotions et de plaisir avec la compagnie Pièce montée (Murviel-les-Montpellier), la compagnie du Triangle (Castelnau-le-Lez), et la compagnie Théâtre Artemia Salina (Aigues-Mortes).

Ce deuxième festival du nom vise à mettre en avant le travail des troupes locales. Le public vient aussi  parce qu'il connaît quelqu'un qui joue, sachez-le.... Trois jours, trois troupes, des spectacles très différents. " Là, on a fait thème libre, explique Nathalie Gros, adjointe à la culture et comédienne amateur. C'est normal de réserver un temps aux amateurs et de leur proposer de jouer dans une belle salle. C'est valorisant, même si les troupes ont davantage le trac ! On a cherché à caler notre manifestation pas trop tard dans la saison, sans empiéter sur d'autres festivals similaires. Dans l'Hérault voisin, il y a beaucoup de festivals amateurs, moins dans le Gard." L'adjointe se dit surprise par le succès recueilli l'an passé. Curieux du talent des amateurs, le public du Grau-du-Roi et des environs suit attentivement les représentations. Le théâtre du Ponant, la troupe locale, accueille ses consœurs et tient la buvette. Pour les futures éditions, des ateliers de formation au mime ou à l'art dramatique sont espérés.  "On aimerait aussi recevoir un spectacle joué par des enfants, d'autant plus qu'il y a une école de théâtre locale", rêve Nathalie Gros.

F. G.

Amuse-gueule, le 2 février, à 20 h 30

Yan Ducoudray, dans son atelier de peinture, attend Florence pour un rendez-vous galant. Les courants d’air sur le palier font claquer les portes et viennent perturber ce beau rendez-vous préparé avec minutie et provoquent quiproquos et malentendus. L’auteur nous emmène dans un univers loufoque où les rebondissements ne laissent pas le temps de reprendre son souffle !

Variations énigmatiques d'Eric-Emmanuel Schmidt, le 3 février, à 20 h 30

Qui aime-t-on quand on aime ? Sait-on jamais qui est l’être aimé ? Autour de ces éternels mystères du sentiment amoureux, deux hommes s’affrontent : Abel Znorko, prix Nobel de Littérature, misanthrope patenté, et Erik Larsen, journaliste énigmatique. L’entrevue se transforme vite en un jeu de la vérité cruel et sinueux, rythmé par un suspense savamment distillé. Mais pour quel motif inavoué ?

Badineries, le 4 février, à 16 h.