Public, artistes, bénévoles et salariés de l’association ont pu ensemble fêter ces 30
ans du festival Jazz à Junas avec un record de fréquentation : plus de 6 000 personnes enregistrées. Une carte blanche a été donnée à l’accordéoniste Arnaud Méthivier (Nano) accompagné d’Otto Lechner son complice depuis plus de 20 ans pour des moments inédits, surprenants et surtout poétiques.

Rendre hommage aux morts dans le cimetière, jouer en haut de l’horloge, placer les spectateurs sous le kiosque au cœur de la musique... Des moments rares comme Jazz à Junas sait les proposer. Et puis toujours les enfants au cœur du festival, les concerts gratuits sur la place de l’Avenir et au temple, la pose de plaques de rue pour honorer cinq musiciennes et musiciens, des expositions : 30 ans d’affiches, « histoires bénévolées » rendant hommage à ces centaines de bénévoles qui ont permis depuis 1994 au festival d’exister.

Enfin le soir, des concerts inoubliables dans l’écrin des carrières, offerts par une pléiade de musiciens qui ont su enchanter des moments de l’histoire du festival. Gérard Pansanel et son quartet, Paolo Fresu, Anne Pacéo, Sandra N’kaké, Lars Danielsson, Nils Petter Molvaer, Daniel Humair, Vincent Peirani, Le Sacre du Tympan. Trente ans d’un festival resté fidèle à lui-même et dont l’originalité et la qualité ont été célébrées par les artistes et la presse spécialisée. 

"C'est un festival qui compte beaucoup pour moi, où l'intérêt principal est la musique et pas
l'argent", assure l'artiste Daniel Humair. "J’aime venir au Festival Jazz à Junas car dans ce festival on peut encore jouer, et même jouer hors des cadres", salue quant à lui l'artiste Arnaud Méthivier.