Nîmes Olympique

Osei à l’essai. Toujours à la recherche d’un attaquant en complément de la recrue Oussama Abdeldjelil, le seul avant-centre de métier actuellement, Sébastien Larcier a mis un joueur à l’essai depuis ce matin. Il s’agit de Derick Osei. Né et formé à Toulouse, cet imposant attaquant (1,87 m, 80 kg) âgé de 25 ans est sans club depuis un an et demi. Le Franco-Ghanéen compte trois matchs de Ligue 2 avec Brest (2018/2019) et sept de National avec Béziers (2019/2020). Il a ensuite évolué en troisième et quatrième division anglaise puis à Dundee FC, en D2 écossaise, son dernier club. « On a pu voir de bonnes choses ce matin », a réagi Adil Hermach qui attend un attaquant de pointe supplémentaire d’ici la fin du mercato, le 1er septembre. Concernant Bastian Badu, l’ancien montpelliérain qui a été deux semaines à l’essai, la décision n’est pas encore prise. « On attend de voir », a précisé le coach nîmois. Alors que le championnat débute vendredi, il ne faudra pas trop tarder pour trouver du renfort sur le secteur offensif. 

Des incertitudes. Ce lundi matin, les Crocos ont entamé la préparation du premier match de la saison qui aura lieu vendredi à 19h30 face à Orléans, aux Antonins. Ainsi, 23 joueurs étaient à l’entraînement ce matin. La recrue Abdelmalek Amara s’est entraînée à part. Demain, il fera un test pour voir s'il peut reprendre avec le groupe. Il reste incertain pour vendredi tout comme Vincent Marcel, autre arrivée estivale et ancien orléanais, victime d’une petite douleur intercostale. Il est resté à l’infirmerie en compagnie d’Axel Thoumin et de Wesley Ngakoutou souffrant de douleurs au psoas. Absent depuis le début de la reprise le 8 juillet, Brahima Doukansy, dont le transfert dans un club turc a été avorté, est toujours porté disparu. Le club a des contacts mais le joueur ne veut plus s’entraîner et donc plus jouer sous le maillot du Nîmes Olympique. Une situation qui nous rappelle celle de Zinedine Ferhat, il y a quelques saisons. Là aussi, le directeur sportif espère trouver une issue favorable afin que la situation ne vienne pas perturber le groupe. Face aux fortes chaleurs, le coach a avancé l’entraînement du jour à 8h30 et sait que ces hautes températures ont forcément un impact sur les performances de ses joueurs : « vendredi, il faut s’attendre à un petit coup de mou. C’est quand même compliqué d’être à 100% pendant 90 minutes avec ces fortes chaleurs. » Autre facteur, la pelouse de la Bastide, en mauvais état, mais cela ne perturbe pas le groupe. « On n’en parle pas. Mes joueurs s’en plaignent pas trop et font quand même ce que je demande sur cette pelouse-là », confie le coach qui devrait pouvoir compter sur un terrain de meilleure qualité vendredi aux Antonins. La séance s’est terminée par une opposition à 11 contre 11 sur demi-terrain avec Gauthier Laurens comme unique buteur.

USAM

Stages et repos. Pour les Usamistes, la prépa a débuté le 17 juillet. Après un premier stage intense à Mende, les hommes de David Degouy ont passé une matinée avec la légion étrangère à Nîmes avant de partir pour un deuxième stage à Nevers en présence de Rémi Peyre, revenu de l’équipe de France U20 et de la recrue brésilienne Luciano, devenu papa. Dans la Nièvre, les Usamistes ont remporté largement leur premier match amical face à Pontault-Combault (35-23), club de Proligue, entraîné par l’ancien nîmois Guillaume Saurina. L’occasion aussi de faire une initiation au rugby avec le staff de l’équipe locale qui évolue en Pro D2. De retour, la Green team a eu droit à quatre jours de repos bien mérités. Les joueurs sont de retour demain à l’entraînement au Parnasse pour trois jours avant un départ jeudi après-midi pour la Roumanie pour disputer un tournoi amical avec Cluj, club hôte, le Dynamo Bucarest et Besiktas (Turquie). Côté effectif, Hugo Kamtchop-Baril est dans les temps au niveau de sa reprise après sa deuxième blessure aux ligaments croisés. En revanche, Luc Tobie, victime d’une fracture du pied lors du stage à Mende, est blessé et arrêté jusqu’à début septembre. Mohab Abdelhak s’est blessé à la cuisse avec l’Égypte, aux Jeux Olympiques. Il sera absent des terrains deux semaines. Il est attendu à Nîmes, lundi prochain, tout comme son compatriote Mohammad Sanad.

Jeux Olympiques

« Ça manquait un peu d’humain ». Hier soir, les Jeux Olympiques de Paris se sont officiellement terminés. L’occasion de faire le bilan des athlètes gardois. Au rang des déceptions, il y a celle du Nîmois Jean-Marc Pontvianne qui n’est pas parvenu à se hisser à la finale du triple saut ainsi que la Bagnolaise Sandie Toletti, qui a vu l’équipe de France féminine de football s’arrêtait en quart, battu 1-0 par le Brésil, alors que les chances de médailles étaient atteignables. Au rang des satisfactions, il y a bien sûr la médaille de bronze de l’Aramonaise Shirine Boukli, en judo (-48 kg), la première des 64 breloques glanées par la France. Elle a aussi obtenu la médaille d’or dans l’épreuve par équipe mixte mais elle n’a pas combattu. Et puis, il y a les deux archers de l’Arc Club de Nîmes. Si Jean-Charles Valladont a perdu dès le premier tour et Baptiste Addis en quart en individuel, ils ont brillament remporté l’argent en équipe. « L’objectif c’était de revenir sans regret. J’avais fait une médaille en individuel en 2016 et j’avais dit que si je refaisais la même par équipe ça avait autant voire plus de valeurs car tu la partages avec les collègues », confie Jean-Charles Valladont qui était présent à la cérémonie de clôture tout comme la pépite manduelloise de 17 ans. De quoi passer un dernier bon moment au stade de France et de profiter du spectacle de la cérémonie de clôture, « c’était grandiose car c’était un moment où toute la France était réunie. Il y avait un bruit du tonnerre et on était dans la magie et l’ambiance de l’olympisme. Le seul petit regret c’est que ça manquait un peu d’humain, il y avait beaucoup d’écrans. En 2008, à, Pékin, on avait assisté à des spectacles incroyables », ajoute Jean-Charles Valladont. L’archer de 35 ans n’en a peut-être pas encore fini avec les JO et ambitionne de continuer au haut niveau en espérant pouvoir se détacher de l’Insep. En attendant place au repos et son programme tient en quatre mots : « pêche, abeille, chasse et champignon ! ».