LA PAUSE Les ruches de la ville d'Alès ont fourni 50 kilos de miel
Assisté de Damien Hierle, agent du pôle environnement urbain et paysage, plus précautionneux en terme d’équipement, le maire d’Alès, Max Roustan, en costume de ville, a mis à contribution son expérience d’ancien apiculteur pour assurer la récolte du miel municipal, tôt ce vendredi matin, au parc floral des Camellias, basé dans le quartier de la Prairie.
Autrefois implantées près du Fort Vauban, les ruches municipales ont été transférées vers le parc floral des Camellias il y a plus de trois ans, pour bénéficier de meilleures conditions : « Nous avons ici une importante diversité végétale avec des acacias, des châtaigniers, mais aussi des camélias qui fleurissent très précocement en mars, donc les abeilles trouvent beaucoup de pollen au sortir de l’hiver », détaille Bernard Pical, propriétaire des lieux.
Une récolte doublée
Si le confinement a impacté négativement bon nombre de domaines de la vie économique, il n’en est rien pour l’activité des abeilles qui a profité d’une accalmie : « La fermeture du parc, qui est aujourd’hui ouvert à mi-temps, a permis à la biodiversité de se reposer et aux abeilles d’effectuer leur butinage au grand calme. » La chaleur de cet été 2020, plus modérée que lors du précédent, est un autre facteur qui explique cette belle récolte qui a doublé, passant de 25 kilos l’an dernier, à presque 50 aujourd’hui.
Quant au goût du miel, les quelques privilégiés qui ont plongé leurs doigts dans les rayons, à peine extraits des ruches, pour apprécier le nectar, sont unanimes : « Il est excellent », « très doux et liquide », « un subtil mélange d’acacia et de châtaignier », a-t-on pu entendre. Comme le veut la tradition, l'essentiel de la récolte sera conditionné en petits pots qui seront distribués aux nouveaux résidents Alésiens en fin d’année.
Corentin Migoule