LANGUEDOC-ROUSSILLON Julien Devèze (UDI) fustige la "politique spectacle" de la Région
En fin de semaine dernière s'est tenue à Montpellier la traditionnelle séance publique du conseil régional. L'avant-dernière de la mandature qui avait pour sujet, l'examen d'une décision modificative, comprenant 101 rapports et un peu moins de 200 millions d'euros d'investissements à entériner. Toutefois, la campagne échauffant les esprits, de nombreuses joutes oratoires sont venues polluer le débat. Un débat qui s'apparente à un "pathétique spectacle" pour le conseiller régional UDI et candidat à sa propre succession, Julien Devèze. Le chef de cabinet de Yvan Lachaud, qui a succédé à Eddy Valadier à la Région après son élection au Département, a du mal à se familiariser avec "les indignations sélectives de Jean-Claude Gayssot (ex-PCF) et les colères de Madame Jamet (FN)" : "je découvre combien l'invective et la vocifération ont pris le pas sur l'argumentation, l'écoute et la modération" : "je suis presque gêné, face à la violence des échanges entre le PS et le FN, de vouloir admettre qu'un dossier présenté par l'exécutif régional est bon. Il est plus facile de rester dans la case dans laquelle chacun sera rassuré de pouvoir vous retrouver que de savoir reconnaître un projet quand il est bon".
Alors, "à qui profite le crime ?", s'interroge Julien Devèze, "si ce n'est à ceux qui, pour une raison ou pour une autre, ont des choses à cacher, comme les socialistes et leur gestion ouvertement clientéliste ou rien à montrer comme Marine Le Pen qui préfère fuir la large tribune qui lui était offerte récemment sur France TV plutôt que de débattre avec Jean-Christophe Lagarde". Un dernier point que les centristes gardent encore en travers de la gorge…