LAUDUN-L'ARDOISE 20 000 € pour remettre à neuf la salle du Rhône
Ce lundi, le maire de Laudun-l'Ardoise, Yves Cazorla, a présenté les travaux effectués dans la salle du Rhône, en présence des agents et des associations qui l'utilisent. Pas moins de 20 000 € ont été investis pour remettre en état cet équipement sportif de la commune.
"Ça change tout", s'exclame Sophie Baudin, qui donne des cours de gymnastique pour l'association Ananka. "Il faisait humide et très chaud dès juin. Il y avait un risque que les plaques tombent du plafond", liste Thierry Martin, président du club de karaté, qui nuance : "Mais on était déjà bien contents d'avoir quelque chose quand d'autres clubs doivent louer une salle. Nous, on bénéficie de deux dojos gratuitement."
La salle a été rouverte ce lundi 21 septembre, ce sont les élèves judoka qui l'ont inaugurée en fin de semaine. Avec Ananka, le Ban muay thai gym et le club de karaté, il y a aussi l'école qui utilise cette salle. Prochainement, les personnes handicapées du centre de vie Marie-Durand devraient aussi y venir.
Il était donc essentiel de remettre à neuf ce dojo de 113 m², un peu vieillissant. "Il y avait déjà eu des travaux sur la toiture. Là on a repris les vestiaires, isolé les plafonds, installé une clim réversible, remplacé les tatamis aux murs, les LED au plafond...", liste Lionel Chevalier, responsable des services techniques de Laudun-l'Ardoise. Les travaux ont duré les deux mois d'été.
"On connaissait le problème de la salle du Rhône. Il y a beaucoup de bâtiments qui ne sont pas en état. On procède priorité par priorité", affirme le maire, Yves Cazorla, qui a encore un arrière-goût amer de la piscine couverte, fermée depuis septembre 2019. Il attend aussi prochainement le diagnostic concernant l'église qui va annoncer les travaux à mener pour les années à venir. "On a fait des économies au niveau des agents en ne remplaçant pas les départs à la retraite par exemple, pour réinvestir. Il faut entretenir ce qu'on a", poursuit le premier magistrat, en place depuis deux ans et demi, bien conscient du travail qui reste à faire mais qui souligne que "on ne peut pas rattraper 20 ans de travaux comme ça."
Marie Meunier