Spécialisée dans la fabrication de vêtements techniques pour les gendarmes motards, les pompiers ou encore l'armée, la société Leo Minor est installée à Nîmes depuis une vingtaine d'années. Durant cette crise sanitaire, l'entreprise s'est réinventée et s'est lancée dans la production de blouses et de masques. Découvrez notre reportage en vidéo dans notre nouveau rendez-vous, Le 19H.

Fondée à Paris en 1981 par la famille Berrebi, Leo Minor s'est d'abord lancée dans la confection des vêtements de mode. Un virage est pris au début des années 2000 au moment où la société vient s'installer à Nîmes au Parc Kennedy. Elle parvient à s'imposer comme une référence dans la fabrication de vêtements techniques pour les ministères de la Défense et de l'Intérieur : les vestes des gendarmes à moto, les combinaisons de pilotes ou encore les tenues des pompiers.

Avec la crise sanitaire liée à l'épidémie de coronavirus, l'État a sollicité l'entreprise nîmoise pour participer à l'effort de guerre et produire des masques ainsi que des blouses pour les établissements hospitaliers gardois. Joëlle Gras, sous-préfète du Vigan, s'est rendue ce mercredi matin au sein de l'atelier. Sur ce site de Nîmes, entre 1 500 et 2 500 masques sont fabriqués chaque semaine. Produits en plus grande quantité, les blouses sont quant à elles confectionnées au Maroc et en Tunisie. 18 000 vont être livrées à Bastide Médical ou encore 5 000 au CHU de Nîmes.

Retrouvez notre reportage vidéo au sein de l'atelier Leo Minor :