LE 7H50 de Bernard Michel : "La CCI Gard doit renforcer son message vis à vis de son outil de formations"
Bernard Michel, le directeur des formations pour la CCI (Chambre de commerce et d'industrie) Gard et en particulier du lycée de la CCI et de l'EGC sort de la rentrée scolaire avec le sourire. Les établissements de la chambre consulaire du Gard sont au beau fixe et il nous explique pourquoi. Interview.
Objectif Gard : Quel premier bilan en cette rentrée 2019-2020 pour le lycée et l'EGC ?
Bernard Michel : Nous sommes plutôt contents. Que ce soit en termes d'effectifs que de projets pour l'établissement. On a toutefois une petite baisse sur le lycée professionnel mais c'est un ralentissement général que l'on observe en France lié notamment à la réforme du lycée général. On a toutefois du mal à l'expliquer précisément. En ce qui concerne l'EGC (École de commerce post-bac), nous avons un effectif de 22 élèves avec une évolution très positive chaque rentrée car il y a deux ans, les effectifs étaient de 14 puis l'année dernière, 18. C'est d'ailleurs la première promotion qui bénéficiera du visa que l'on a obtenu par le ministère (lire ICI).
Le pari est donc gagné ?
Je ne dis pas cela mais on a déjà diplômé des élèves et l'accroissement des effectifs est un signe extrêmement positif. Idem pour le Bachelor chef de projet digital qui s'opère sur trois ans après le Bac. On a ouvert cette année avec plus de 20 élèves.
Pourquoi ça marche ?
Avec les diplômes que l'on propose, on s'attache toujours à proposer des choses sérieuses, de qualité avec une reconnaissance au bout. Après, les résultats plaident en notre faveur avec par exemple sur le Bac Pro, 10 points au-dessus de la moyenne nationale lors de la dernière année. Pour les BTS, on est bien placé aussi. Je crois que tout cela est lié à la chambre de commerce qui a un lien fort avec les entreprises et nous sommes bien implantés sur le territoire. Les chefs d'entreprises ne s'y trompent pas. On le voit avec le succès de notre club des partenaires du lycée. Et on souhaite d'ailleurs élargir ce club à tous les établissements de formation de la CCI prochainement.
C'est votre projet phare pour cette année d'ailleurs...
Oui, on souhaite aller plus loin. La CCI Gard doit renforcer son message vis-à-vis de son outil de formation qui est performant. Pourquoi autour d'une marque commune telle que le Campus CCI Gard. Prenez le CFA de Marguerittes, ce sont 4 000 jeunes que l'on forme chaque année. Cela représente 1 600 apprentis par an dans le Gard. Nous sommes le plus gros formateur d'apprentis du département, il faut le dire. Par ailleurs, les établissements de la CCI proposent quelque chose d'unique : un jeune qui veut faire un parcours complet de formation peut le faire facilement avec nos établissements. On doit donc être offensif dans notre message. Avec les centres de formation de la CCI, les jeunes bénéficient à la fois d'un parcours simplifié et de proximité.
Des coordinations existent déjà aujourd'hui ?
Bien entendu. Des professeurs interviennent déjà aujourd'hui dans plusieurs établissements de la CCI. C'est aussi le cas au moment de l'orientation avec les élèves de Terminale. Idem sur des salons auquel nous participons avec des stands communs qui regroupent l'ensemble de l'offre de formations que nous préconisons. La dynamique est donc enclenchée à nouveau de faire vivre et de communiquer autour du Campus.
Propos recueillis par Abdel Samari