Après un été exceptionnel marqué par les Jeux Olympiques à Paris, il est l’heure de boucler les valises sur nos lieux de villégiatures. Même si cette rentrée démarre sous le signe de l’inconfort politique avec, au moment d’écrire ces lignes, un président de la République absolument pas décidé à nommer un Premier ministre à Matignon. En attendant, les Français, les Gardois et Arlésiens n’ont pas le choix, eux, de poursuivre leur train-train quotidien. Boulot, éducation des enfants et survie économique pour nombre d’entre eux. Ainsi va la vie...

Pour vous donner la pêche, on a décidé de vous offrir de beaux souvenirs de vacances et de continuer à rêver un peu encore de soleil. Partez avec nous en voyage au bout du monde à la rencontre de ces professeurs qui ont décidé d’enseigner, loin, très loin de nos contrées. Rencontre avec Éric Poujade qui a rejoint le lycée français de Kinshasa. Avec Alexandra Solacroup et Cédric Georges, qui vivaient à Sernhac et enseignent désormais non loin de Teahupo'o, spot pour les épreuves de surf lors des JO. Ou encore Guillaume Lauréat, enseignant-formateur, qui exerce avec son épouse Alice à Madagascar.

Le mois de septembre rime aussi avec deux belles ferias. Celle du Riz en Arles, puis des Vendanges à Nîmes. Nous ouvrons ce magazine avec Lalo Lambert alias Lalo de Maria. À 22 ans, il va prendre l’alternative dans la capitale gardoise et devenir le 75e matador de toros français. Olé. Et ne manquez pas dans ce numéro, le programme complet des festivités d’Arles et de Nîmes.

Vos rubriques habituelles sont aussi au rendez-vous. Pour la rentrée, les pages Territoires s’étoffent avec une page supplémentaire. Profitez-en pour découvrir toutes les actualités aux quatre coins du Gard et d’Arles.

Enfin, Nathalie Nury est notre invitée politique cette quinzaine. Vice-présidente en charge de l’Éducation au Conseil départemental du Gard, elle aborde la rentrée 2024-2025 avec enthousiasme et satisfaction du travail accompli au service des collégiens gardois. Mais elle ne manque pas de projets pour répondre aux attentes encore nombreuses des territoires. Cependant, ne lui parlez pas de portique de sécurité aux entrées des collèges. L’élue, maire de Roquemaure par ailleurs, refuse de stigmatiser les établissements scolaires comme des prisons. « Les élèves viennent apprendre, les professeurs enseigner. Ce n’est pas un lieu fermé à double tour », rappelle-t-elle. C’est dit.