LES SALLES-DU-GARDON La place Abbé-Morin dignement inaugurée par les élus
En plein coeur du village des Salles-du-Gardon, la place Abbé-Morin, dit "Place de l'église" s'est refaite une beauté il y a quelques semaines, pour le plus grand bonheur des habitants.
En présence du conseiller départemental Patrick Malavieille, du sous-préfet d'Alès Émile Soumbo, du maire de la commune Georges Brioudes et de son conseil municipal, ainsi que de nombreux autres premiers édiles environnants, la place Abbé-Morin a été officiellement inaugurée. Bon nombre des habitants des Salles-du-Gardon la traversent tous les jours, devenant au fil du temps un lieu de promenade, de détente et de loisir. Elle fut nommée ainsi à la demande des locaux, appréciant fortement la personne qu'il était.
"L'environnement a été embelli grâce à la volonté des propriétaires qui ont accepté de prendre soin de leur façade", souligne le maire. Pour ce projet d'envergure frôlant les 500 000 euros, avec l'aide du Département du Gard, la commune a pu offrir un très bel autofinancement municipal (180 000 euros) grâce à son excédent budgétaire. Le village a aussi fait appel au Conseil d'architecture d'urbanisme et de l'environnement ainsi qu'à Michel Mercier et son bureau d'étude.
"Cette place de l'Église est une parfaite réussite, avec une fontaine, des espaces arborés, une pergola et une plus grande sécurité pour les piétons. Le cadre de vie s'en trouve fortement amélioré", félicite Patrick Malavieille. Le sujet de la baisse des subventions de l'État a été rapidement mis sur la table. "Le Département reste la collectivité de proximité la plus efficace. Si on met les collectivités au pain sec, ce sont les salariés et les entreprises qui en feront les frais", ajoute-t-il. Le maire des Salles-du-Gardon renchérit : "Si nos subventions baissent, ce sera la dégringolade."
Émile Soumbo a salué le travail acharné de la commune pour faire sortir de terre ce projet évoqué il y a un peu plus de dix ans, et la tenacité pour aller chercher les financements. "Cela offre aussi une possibilité de vivre-ensemble", affirme-t-il. Le sous-préfet a de nouveau rappelé, comme à son habitude, qu'il se tient à l'entière disposition des communes en cas de besoin.