L'INTERVIEW Louane et Marlène Gallouédec : "N'attendez-pas d'avoir 50 ans pour vous faire dépister sur le cancer du sein"
Créée par Marlène Gallouédec en 2022, l'association "Belle et Rose" possède une marraine de premier choix : la chanteuse Louane. Très engagée dans la lutte pour la prévention du cancer du sein, la jeune femme était présente à Nîmes dans le cadre d'Octobre Rose.
Objectif Gard : Qu'est-ce que ça vous fait de revenir dans le Gard aujourd'hui ?
Louane : C'est plutôt une habitude, on va pas se mentir. J'aime beaucoup ce département donc je suis particulièrement contente de passer par Nîmes cette semaine, particulièrement quand c'est pour des causes aussi importantes. Même si bien évidemment je viens très souvent à Nîmes pour des raisons plus personnelles.
L'association "Belle et Rose" a été créée l'année dernière. Quel bilan vous en tirez pour le moment ?
Louane : L'association a pas mal grossi en un an !
Marlène Gallouédec : On a eu une centaine d'adhérents, 700 personnes sur les réseaux sociaux, 350 boîtes ont été confectionnées à destination des patients. On fait aussi des podcasts, des sensibilisations en entreprise, on a fait une exposition photo et nous avons organisé hier soir une autre soirée caritative.
Louane : C'était la première soirée officielle, on a réussi à avoir du profit pour les prochaines actions que l'on va faire, ce qui nous rend super contentes. Marlène a pu organiser une tombola à laquelle j'ai pu un peu participer aussi. Tous les tickets et toutes les places étaient vendues !
Marlène Gallouédec : Notre bilan surtout c'est beaucoup de sensibilisation et de prévention au-delà de Nîmes. Ça passe beaucoup par l'aide de Louane. Grâce à ses réseaux sociaux, on arrive à toucher un public jeune qu'on n'aurait pas touché à Nîmes avec nos actions. Ça c'est précieux.
Est-ce qu'il est prévu d'autres actions pour l'année prochaine ?
Louane : On est en train d'en discuter. De toute façon, on a toujours envie d'aller plus loin. On n'a rien de défini sur le papier pour le moment mais on a envie de voir l'association grandir de plus en plus.
Marlène Gallouédec : Des besoins malheureusement il y en a et des idées on en a plein. On a besoin de mécénat, de partenariats, d'adhésions... On a aussi besoin de relayer nos informations pour que les gens se fassent dépister.
Louane : Même nous,à notre petite échelle, on a besoin de visibilité de contributions et de partenariats.
Les podcasts sont très populaires aujourd'hui, cela doit vous servir pour toucher un jeune public, en plus de votre portée médiatique ?
Louane : La raison pour laquelle on utilise les podcasts c'est pour développer notre visibilité dans les réseaux sociaux et toucher le maximum de monde possible. Ce qui est cool c'est qu'on a reçu des messages et on en a besoin. C'est pas forcément les plus faciles à entendre mais c'est ceux qui sont les plus importants à écouter.
Marlène Gallouédec : On fait témoigner des personnes qui ont été en parcours, des accompagnants et du personnel médical. Chacun a son expérience à apporter.
Louane : À partir du moment où l'on raconte quelque chose qui fait aussi peur, c'est difficile de se sentir léger.
Quel message aimeriez-vous faire passer à ceux qui vont vous lire ?
Louane : Autopalpez-vous, allez voir des gynécologues, des médecins ou des sages-femmes pour vous faire analyser. N'attendez pas d'avoir 50 ans.