Publié il y a 1 jour - Mise à jour le 22.03.2025 - Thierry Allard - 2 min  - vu 261 fois

LIRAC Le parc photovoltaïque enfin inauguré

Le parc photovoltaïque de Lirac a été inauguré ce vendredi matin en présence de nombreux élus et cu commissaire à la Commission de régulation de l'énergie Anthony Cellier

- Thierry Allard

« Enfin ! » : le maire de Lirac Cédric Clemente ne cachait pas sa joie ce vendredi matin, à l’heure d’inaugurer le parc photovoltaïque qui a pris place voilà deux ans sur une ancienne mine de phosphate dans la garrigue communale en bordure de la commune de Tavel.

Deux ans qu’il fonctionne, ce parc, mais plus de dix ans qu’il a été lancé : « J’ai commencé ce projet quand j’étais adjoint au maire en 2013, il faut du temps, en France, pour sortir un projet », grince-t-il, en évoquant « un combat ». Le projet, initié avec Neoen et désormais confié à Verso Energy, est en exploitation pour encore 58 ans, et Lirac touchera un loyer sur toute cette durée. Réalisé sur 5 hectares de friche industrielle datant du XIXe siècle pour une puissance de 5 MégaWatts, soit l’équivalent de la consommation de 3 400 habitants, il a été conçu pour être « le plus respectueux possible de l’environnement », affirme celui qui est par ailleurs président de l’Association des communes forestières du Gard.

La conseillère régionale Monique Novaretti saluera pour sa part « une nouvelle installation photovoltaïque d’envergure », qui est « le fruit d’une collaboration étroite entre la Région, les collectivités locales et les investissements citoyens », permettant de « valoriser une ancienne friche industrielle. » Un projet qui s'inscrit, a-t-elle aussi rappelé, dans « la stratégie ambitieuse de la Région d’être la première d’Europe à énergie positive à l’horizon 2050 », qui prévoit notamment de passer d’une puissance photovoltaïque globale de 3 630 MW en 2023 à 7 000 MW d’ici 2030 en Occitanie.

« C’est une fierté collective », estime pour sa part le directeur général de Verso Energy Antoine Huard, qui rappelle que ce terrain « est resté une friche dont pendant un siècle on n’a pas su quoi faire. » Et Antoine Huard de vanter les bénéfices du projet en termes de « lutte contre les incendies, les synergies avec les acteurs agricoles, nous avons un éleveur qui fait venir des moutons sur la centrale », et d’y voir l’illustration « des savoir-faire de la filière, avec le travail de Bouygues qui a construit la centrale et de Neoen. » Alors certes, « les panneaux sont chinois, mais ils ne représentent que 10 % du projet, tout le reste, c’est le savoir-faire français », lance-t-il.

Cette centrale produit « une électricité compétitive et décarbonnée », poursuit-il, dont on connaît le prix « pour les 58 prochaines années », ce qui est, pour lui, un atout pour la réindustrialisation dans le contexte de flambée des prix de l’énergie qu’on a connu. « Et pour la planète, c’est 2 000 tonnes de CO2 économisées par an, ça paraît peu, mais des centrales comme celle-ci il s’en fait énormément », souligne-t-il, soucieux de mettre en avant le rôle du photovoltaïque dans la lutte contre le dérèglement climatique, « malgré les vents contraires et la désinformation », sur le solaire.

Thierry Allard

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