MANDUEL L'inauguration du cours Jean-Jaurès rassemble
Hier, foule et officiels se pressaient sur le cours Jean-Jaurès restauré dès 11h. Une réalisation qui entre dans le cadre de la réhabilitation des centres villes. Seize mois de travail pour un coût global de travaux qui s'élève à 1,8M€ et un centre névralgique que résidents et visiteurs vont pouvoir s'approprier pleinement.
Voyage dans le temps
Des représentants de tous les partenaires financiers de la commune étaient présents, ainsi qu'une foule nombreuse composée de commerçants, d'associations et de Manduelois heureux de voir enfin le centre de leur village aussi pimpant et qui n'auraient manqué cette inauguration pour rien au monde.
Au programme des réjouissances, une visite guidée historique du cours Jean-Jaurès, orchestrée par l'Association pour le patrimoine de Manduel. Michel Fournier, micro en main, déambule le long d'un grande fresque qui représente toutes les habitations du cours, s'arrêtant sur chacune pour conter une anecdote. La salle de l'association ne contient pas tous les curieux, mais rien n'a été laissé au hasard et des hauts parleurs permettent à ceux qui sont restés à l'extérieur de ne pas en perdre une miette.
Les Consuls en représentation
Dans la salle se trouvent deux des trois Consuls de la ville. L'un d'eux, André Favède, explique : "Jadis, les consuls organisaient la vie du bourg. Il y avait parmi eux des notables, des paysans et des commerçants." Une organisation balayée par la révolution pour être remplacée par celle que nous connaissons aujourd'hui. Nos Consuls n'ont donc qu'un rôle représentatif d'une époque oubliée.
Seize mois de travaux terminés pour la fête
Puis viennent les prises de paroles. L'occasion pour le maire, Jean-Jacques Granat, de rappeler les enjeux de ces travaux qui ont vu l'enfouissement des réseaux secs, la reprise de la voirie, le dallage du cours et la construction d'une fontaine, rappelant les puits qui se tenaient dans le passé au centre des bourgs provençaux. Un projet co-financé par l'État, la Région Occitanie, le Département et Nîmes Métropole. Le restant dû par la commune s'élevant à un tiers du coût global. Le maire souligne que sans ces subventions, la commune n'aurait pas pu concevoir une réhabilitation de cette ampleur.
Une réalisation entreprise avec la participation des habitants et celle active des commerçants. Ces derniers soufflent après 16 mois de travaux qui ont douloureusement impacté leur activité commerciale en paralysant le centre. Des travaux qui devaient impérativement être terminés pour la fête votive qui commence dans quelques jours. Pari tenu pour les entreprises !
Une fontaine toute neuve !
Désormais, les désagréments font partie du passé. Et même si il est prévu en septembre de réhabiliter l'église et sa place, le lavoir, et de créer un parking supplémentaire, la vie peut reprendre son cours.
Véronique Palomar Camplan