MARCOULE En images : exercice incendie grandeur nature à Areva Mélox
Et dans pareil cas, l’intervention s’effectue à trois niveaux : d’abord avec les hommes de la PMN, la Protection de la matière nucléaire de Mélox, rejoints par ceux des FLS, les Forces locales de sécurité du CEA, puis par les sapeurs-pompiers de Bagnols.
C’est pour mettre en musique ces trois types d’intervenants de sécurité que des exercices sont régulièrement effectués sur toutes les installations du site nucléaire de Marcoule : « on fait un exercice annuel, en tournant sur chaque entreprise de Marcoule », explique le chef du centre de Bagnols le commandant Eric Guiboud-Ribaud. « L’objectif c’est de travailler la relation entre le SDIS, les FLS et la PMN, explique Arnaud Hauss. On a la même façon de travailler, mais pas le même réseau de communication, et les hommes du SDIS n’ont pas notre connaissance des bâtiments. L’idée est de travailler ensemble pour mener les interventions comme il faut. »
« Nous travaillons conjointement pour coordonner les équipes et les matériels », poursuit le commandant Guiboud-Ribaud. Pour le faire au mieux, le scénario prévoyait, outre l’incendie matérialisé par une machine à fumée, un blessé en la personne du fumeur qui a accidentellement mis le feu au bâtiment, brûlé aux deux avant-bras, et deux personnes manquant à l’appel lors de l’évacuation. Deux personnes que les hommes des FLS ont cherché au rez-de-chaussée du bâtiment, les les pompiers à l’étage, avec succès : les deux mannequins ont été sortis des flammes fictives à temps.
Le tout dans une usine qui a continué de tourner durant l’exercice, « une difficulté supplémentaire, que nous n’aurions pas pour une vraie intervention », souligne le commandant Guiboud-Ribaud. L’exercice aura duré un peu plus d’une heure en tout.
Et aussi :
24 heures chrono : l’usine Areva Mélox a organisé un exercice de sûreté nucléaire de 24 heures non stop en octobre, qui a vu intervenir les hommes de la PMR, ceux de la FLS et le SAMU. « Nous avons pu tester nos moyens post-Fukushima », note le directeur-adjoint de la communication de Mélox Régis Faure. Un exercice tournant entre chaque site d’Areva.
Thierry ALLARD