Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 09.01.2015 - tony-duret - 2 min  - vu 362 fois

MARGUERITTES Un nouveau pôle d’excellence verra le jour en septembre 2016

De gauche à droite : Gérard Hampartzoumian, Marina Fructus, Richard Tessier et Henry Douais. Photo Tony Duret / Objectif Gard

A proximité de l’actuel CFA Sud Formation CCI Nîmes-Marguerittes, un nouveau pôle d’excellence dédié aux métiers du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration et de l’agriculture verra le jour en septembre 2016. « Une réponse aux attentes des professionnels », confiait ce matin Henry Douais, président de la CCI Nîmes, heureux à l’idée de former des futurs « spécialistes de l’entreprise, des apprenants spécialisés » dans cet établissement d’un nouveau genre imaginé par l’architecte Richard Tessier de Castelnau-le-Lez.

Financée par l’Etat, la région, le conseil général et la CCI à hauteur de près de 10 millions d’euros, cette plateforme innovante sera composée de deux bâtiments. Le premier, un espace polyvalent, abritera deux salles d’enseignement ainsi qu’un laboratoire de science. Le second, sur 1 500m2 et avec un étage, en forme de spirale, hébergera deux restaurants (dont un gastronomique), trois salles d’enseignement et une salle réservée aux chefs étoilés qui voudront bien faire des démonstrations.

Les apprentis suivront leur enseignement dans le plus grand confort et avec toutes les technologies de pointe : ils auront un parking à disposition, seront hébergés par la chambre des métiers et certains de leurs cours seront filmés afin de disposer d’un book numérique à leur sortie.

Côté formation, plus de 300 élèves pourraient intégrer ce pôle d’excellence d’ici 2020. « On travaille sur du Bac+3, ajoute Marina Fructus, directrice du CFA Sud Formation CCI Nîmes-Marguerittes. L’un devrait être sur l’alimentation-santé et l’autre sur l’innovation culinaire en cuisine méditerranéenne ». Gérard Hampartzoumian, responsable de la branche hôtellerie de la CCI, rebondit : « C’est complètement nouveau, on a essayé d’imaginer la cuisine de demain et de former les apprentis en fonction ». Ainsi, les étudiants cultiveront des légumes dans le jardin qui jouxtera le bâtiment, calculeront les coûts et seront sensibilisés au tri comme au recyclage.

Les entreprises locales n’ont pas été oubliées puisque les bâtiments seront conçus uniquement « par des entrepreneurs de la région », insiste Henry Douais. Par ailleurs, 150 entreprises sont déjà partie prenante de ce vaste projet dont la première pierre sera posée le 20 janvier prochain.

Tony Duret

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