MERCOSUR L'eurodéputé du Gard Julien Sanchez demande un débat sur ce traité de libre-échange
"Les parlementaires européens n’ont encore jamais été concertés sur ce traité."
Le 6 décembre 2024, l’Union européenne et le Mercosur sont parvenus à un accord politique sur leur partenariat en vue d’un renforcement de leur coopération géopolitique et économique. Le volet libre-échange devrait supprimer la quasi-totalité des droits de douane imposés par les pays du Mercosur sur les produits européens et des droits de douane appliqués par l’Union européenne sur les produits sud-américains qui arrivent dans l’Union. La France a exprimé son désaccord sur cet accord pour protéger en particulier le monde agricole.
Mais cet accord a aussi de nombreuses qualités pour la France, particulièrement. Les exportations de biens vers le Mercosur représentent 5,56 milliards d’euros. L’accord permettra d’ouvrir le marché des services aux entreprises françaises. Le Mercosur prévoit aussi la protection des produits et boissons sous appellation géographique français pour des fromages, certains vins et spiritueux, le riz de Camargue, certaines viandes, beurres ainsi que l’huile essentielle et l’essence de lavande de haute Provence.
L'eurodéputé du Gard Julien Sanchez considère que "la Commission Européenne tente actuellement d’imposer un traité de libre-échange entre l’UE et le Mercosur. Pourtant, à ce stade, les parlementaires européens n’ont encore jamais été concertés sur ce traité. Le groupe Patriotes pour l’Europe (3ᵉ groupe du Parlement Européen auquel appartient le Rassemblement National) a demandé la semaine dernière en conférence des présidents l’inscription à l’ordre du jour de la séance plénière de cette semaine d’un débat sur ce traité de libre-échange. Fervent opposant à ce traité qui serait dangereux pour notre souveraineté alimentaire, pour nos agriculteurs et pour notre santé publique, j’ai tout de même tenu à utiliser mon temps de parole pour mettre ce sujet une nouvelle fois en avant afin qu’il ne soit pas oublié. Les patriotes français n’ont pas dit leur dernier mot sur ce dossier sur lequel chacun doit rester mobilisé."
Retrouvez l'intervention de Julien Sanchez : ICI