MOUSTIQUE TIGRE. Neuf communes colonisées dans le Gard
Une piqûre de rappel... Cet-après midi, à la maison du département, les élus locaux n'étaient pas très nombreux pour écouter les préconisations de Jean-Baptiste Ferré, entomologiste à l'EDI-Méditerranée (Entente Inter-départemental pour la Démoustification du littoral Méditerrannée). L'été approchant les "Zzzz" vont bientôt faire leur apparition et avec eux, l'Aedes albopictus, plus communément appelé "moustique tigre", en raison de ses stries noirs et blanches sur le corps.
Le moustique titre, un invité dont on se serait bien passé dans les 17 départements français colonisés, parmi lesquels : le Gard. Importé par les échanges de pneus usagers en provenance d'Asie, l'insecte n'est en lui-même "pas dangereux".
Sauf, si le suceur de sang puise sa nourriture chez une personne infectée par une maladie tropicale, type chikungunya ou dengue, et se rassasie chez une personne non infectée.
Ces virus sont "non mortels", rassure le spécialiste. Néanmoins, ils peuvent "nous mettre mal", le temps que notre système immunitaire se débarrasse du corps étranger.
Elus et particuliers, Quels réflexes ?
Dans le Gard, neuf communes sont colonisées : Alès, Saint Ambroix, Villeneuve-lez-avignon, Les Angles, Sommières, Les Mages, Saint-Victor-de-Malcap et Saint-Brès.
La règle d'or : "éviter tout réservoir d'eau stagnante, type baignoire au fond du jardin remplie d'eau de pluie", explique le spécialiste. L'eau, le terreau fertile des moustiques qui pondent sur cet aquatique matelas. L'Etat et le conseil général ont mis en place une cellule de gestion de crise chargée de suivre le plan de lutte contre la prolifération de ce moustique. Pas de panique donc, mais de la vigilance pour un été passé une nouvelle fois "au sec".