Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 05.11.2018 - abdel-samari - 3 min  - vu 390 fois

NÎMES Armistice de la Grande Guerre : conférences aux Archives départementales

Grégory Viguié, généalogiste. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Du lundi 5 novembre au vendredi 9 novembre 2018, les Archives départementales du Gard vont proposer des conférences tout public en soirée, dans le cadre de la commémoration du centenaire de l’armistice de la Grande Guerre.

Programme détaillé : 

Lundi 5 novembre 2018 – 18H00 : La Première Guerre mondiale en chansons par Michel Sancho, ingénieur général de l’armement (2e S)

Á partir d’extraits de chansons les plus représentatives, cette conférence évoque dans une première partie l’avant-guerre avec le conditionnement psychologique du pays entre esprit de revanche et exaltation patriotique, la modernisation de l’armée à travers son organisation et ses matériels ainsi que les alliances diplomatiques. Les chansons composées entre 1914 et 1919 évoquent dans une seconde partie le déroulé chronologique des grands événements qui ont marqué la guerre.

Mardi 6 novembre 2018 – 18H00 : « Retour(s) de guerre » Par Claude Mazauric, historien, professeur émérite des universités

Automne 1918 : La guerre s’achève. Terrible bilan ! Les morts, les disparus, les mutilés, les estropiés et gazés : que de victimes, masculines et jeunes ... Et tout ce qu’il faut reconstruire : qui paiera ? Bâtir la paix : comment, avec qui, contre qui ? Et de quelle paix peut-il être question ? La carte de l’Europe et de l’Orient bouleversée : quid de l’avenir des peuples ? Lendemains : Rétablir l’ordre : international, colonial, national, social, domestique, au travail ... Contester l’ordre : politique, culturel, des mœurs, des représentations, des croyances, des mythes... A venir : Quelle paix, promise, espérée, réalisée ?

Mercredi 7 novembre 2018 – 18H00 : Poilus nîmois, l’accent du sacrifice Par Grégory Viguié, généalogiste et historien nîmois

Grégory Viguié travaille depuis quelques années sur la mémoire des Poilus gardois et nîmois. Auteur de plusieurs livres sur ce thème, son prochain ouvrage sur Nîmes s’intitulera : Poilus nîmois, l’accent du sacrifice. Il sortira aux éditions de la Fenestrelle le 11 novembre 2018, jour du centenaire de l’armistice. Outre l’historique des trois monuments aux morts nîmois, le livre présentera les biographies des 1380 nîmois nés à Nîmes et morts pour la France. La solidarité municipale et toutes les marques du souvenir sur Nîmes seront également mis en avant. Ce travail de mémoire s’inscrit dans une volonté de perpétuer le souvenir et la mémoire de nos glorieux aînés. Cette transmission est primordiale afin que les générations futures n’oublient pas le sacrifice de nos ancêtres «Poilus».

Jeudi 8 novembre 2018 – 18H00 : Les légionnaires gardois de la Grande Guerre par Marie Françoise Haye Guillaud, Préfète honoraire, déléguée Nîmes centre de la SMLH

La conférencière évoquera les combattants gardois qui se sont illustrés avec vaillance et ont été décorés de la Légion d’Honneur, plus haute distinction nationale. Ceux qui sont revenus lourdement atteints dans leur chair, mutilés de guerre à 100%, figurent tous dans les contingents de l’après guerre au fil des années, le gouvernement ayant pris la décision de les honorer. L’analyse des dossiers des légionnaires de 14-18 fait aussi apparaitre le rôle du Service de Santé des Armées, les débuts de l’aviation et nous entraine vers des terres plus lointaines. Les citations obtenues démontrent la violence des combats et l’héroïsme de ces soldats en nous plongeant au cœur du conflit.

Vendredi 9 novembre 2018 – 18H00 : Parole et rôle des femmes pendant la Grande Guerre Par Véronique Martin, médiatrice culturelle de la Communauté de Communes Beaucaire Terre d’Argence (CCBTA), guide-conférencière, membre du conseil d’administration de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Beaucaire (SHAB), membre de l’Académie de Vaucluse. 

Beaucoup d’ouvrages ont été écrits sur la Grande Guerre dont la litanie des noms sur tous les monuments aux morts témoigne du traumatisme que le conflit a eu sur les consciences. Aucune famille n’a été épargnée par ce que l’on a nommé la boucherie de 14-18. Mais peu d’écrits se sont penchés sur l’engagement des femmes et leurs rôles durant les quatre années de guerre, dont pourtant on disait qu’il avait été déterminant tant sur le plan économique que psychologique. Ce n’est que tardivement, dans les années 1960-70, que les historiens se sont intéressés à une autre réalité de la guerre, celle de cette armée d’anonymes dont les femmes ont été un élément majeur tant sur les lignes de front avec les infirmières qu’à l’arrière, pour assumer l’intendance et remplacer les hommes partis au combat.

Lieu : Archives départementales du Gard, 365 rue du Forez - 30000 Nîmes. Renseignements : archives@gard.fr – www.archives@gard.fr

Abdel Samari

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