NÎMES Clara, 22 ans, major de la 142e promotion de policiers-adjoints
Ce vendredi matin, 193 nouveaux policiers-adjoints ont officiellement pris leurs fonctions après quatre mois de formation théorique et pratique sur le métier. C'est Clara, 22 ans, qui sort major de promo !
Ce vendredi 22 décembre, 193 lauréats venus de toute la France ont validé leur diplôme de policier adjoint à l'école de police de Nîmes en présence de leurs familles. La cérémonie s’est déroulée dans l'enceinte de l'école entre émotion et solennité. Cette formation permet de préparer les élèves au concours de la police nationale et notamment celui de gardien de la paix.
Clara major !
Les jeunes policiers adjoints rejoindront leurs pairs sur le territoire, en apportant un appui sur le terrain. Près de 40 % de filles composent la 142e promotion et Clara, 22 ans, en est la major ! La jeune femme titulaire d’une licence de droit a coiffé sur le poteau tous ses collègues dans un concours axé sur le sport et la théorie. Originaire de Chambéry, Clara, qui voulait être juge d’instruction, a découvert un intérêt pour le contact et l’enquête pendant son service civique. Le concours de gardien de la paix en poche, elle souhaite intégrer plus tard une brigade d’investigation. Après avoir honoré la meilleure élève de la promotion, le sous-préfet du Gard, Mathias Nieps, a rappelé les valeurs que tout policier doit embrasser.
Éloge de la probité
Tenant compte de la difficulté des métiers et des risques encourus par les membres des forces de l'ordre, le code rappelle aussi les devoirs de l’État et de la hiérarchie envers les policiers et les gendarmes (formation, protection, soutien). Selon ce nouveau code de déontologie qui donne aux policiers et aux gendarmes les repères essentiels sur leurs obligations et leur cadre d’action : discrétion, probité, discernement, impartialité.
Le policier ou le gendarme exerce ses fonctions avec probité. Il ne se prévaut pas de sa qualité pour en tirer un avantage personnel et n’utilise pas à des fins étrangères à sa mission les informations dont il a connaissance dans le cadre de ses fonctions. Il n’accepte aucun avantage ni aucun présent directement ou indirectement lié à ses fonctions ou qu’il se verrait proposer au motif, réel ou supposé, d’une décision prise ou dans l’espoir d’une décision à prendre. Il n’accorde aucun avantage pour des raisons d’ordre privé. « Soumis aux obligations du secret professionnel et au devoir de discrétion, le policier ou le gendarme s’abstient de divulguer à quiconque n’a ni le droit, ni le besoin d’en connaître, sous quelque forme que ce soit, les informations dont il a connaissance dans l’exercice ou au titre de ses fonctions », a insisté Mathias Nieps. Les 193 lauréats, venus de toute la France, ont lancé leur calot concluant ainsi symboliquement la cérémonie.