NÎMES Deuxième édition pour le congrès des arènes de la plasmaphérèse thérapeutique
Pour ce deuxième colloque des arènes de la plasmaphérèse thérapeutique différentes disciplines et équipes françaises et internationales se sont données rendez-vous à la faculté de médecine dans le but de mettre en exergue les diverses techniques d’aphérèse thérapeutique.
Bon, d'accord, on n'y comprend pas grand chose mais c'est tout de même assez important pour s'y arrêter quelques instants. Prenez quelques secondes et tentez de comprendre quelque chose qui vous concerne. La plasmaphérèse est une technique extracorporelle permettant de soustraire du sang des macromolécules pathogènes.
Les indications reconnues à la plasmaphérèse concernent des pathologies neurologiques, rénales, hématologiques ainsi que des maladies systémiques de sorte que plusieurs spécialités de la médecine sont concernées par cette technique. Les bénéfices et les risques de la plasmaphérèse intéressent donc de nombreux médecins. "Nous sommes convaincus qu’aujourd’hui l’échange de nos compétences et connaissances est essentiel à l’optimisation d’une prescription individualisée de l’aphérèse thérapeutique", indique le professeur Olivier Moranne, chef de service néphrologie-dialyse-aphérèse du CHU de Nîmes.
Lors de ces deux journées de rencontres consacrées à la plasmaphérèse, les différents intervenants français et internationaux ont pu débattre et échanger sur les différentes applications de cette méthode de purification sanguine extracorporelle. "Enfin une réunion en présentiel dans la belle ville de Nîmes, pour des échanges scientifiques de grande qualité et un partage d’expérience internationale pour un domaine très innovant", ajoute le professeur Moranne.
Lors de cette deuxième journée de congrès, un focus a été mis sur l’aphérèse thérapeutique et la covid-19. "C’est une réelle fierté d’accueillir à Nîmes cette deuxième édition du congrès des arènes de la plasmaphérèse thérapeutique, preuve de l’excellence et du prestige désormais établis de notre CHU, conclut Nicolas Best, directeur général du CHU de Nîmes. Je tiens à remercier chaleureusement les participants ainsi que le professeur Olivier Moranne pour ces riches échanges autour des questions de néphrologie."