Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 29.11.2021 - anthony-maurin - 3 min  - vu 565 fois

NÎMES Du flâneur à l'entrepreneur, "My soft city" opte pour la jeunesse

Les jeunes, les encadrants, les participants à ce beau projet qu'est "My Soft City" (Photo Anthony Maurin).

Xavier Douais remet des cadeaux nîmois aux différentes délégations (Photo Anthony Maurin).

"My soft city" est un projet Eramus+ qui, pour l'occasion, s'est allié avec la force visuelle de Nîmes via l'Office de tourisme de la ville. Cartes illustrées ou à jouer et livre d'exemples de réussites font le sens du projet européen.

Le tourisme et l'économie sont liés. En attendant une vraie sortie de crise sanitaire et un développement plus important du nouveau tourisme, il est bon de garder au chaud l'idée même de voyager et de vivre une expérience à part dans une cité que l'on apprécie.

La Maison de l'Europe de Nîmes et le lycée CCI du Gard accueillaient l'ensemble des partenaires suédois, portugais et roumains dans le cadre de ce projet nommé "My soft city : du flâneur à l'entrepreneur". 37 personnes (animateurs compris) composaient cette première étape nîmoise. Ce partenariat permet de rassembler des associations, établissements scolaires ou entreprises autour d'un même but. Lund en Suède, Constanța en Roumanie et Madère au Portugal en font partie.

La thématique ? Le patrimoine vécu et imaginé par les jeunes afin de le faire connaître à d'autres jeunes européens. Deux ans durant, trois types de créations dans chacune des villes associées verront le jour. Quatre cartes illustrées de Nîmes, Constante, Lund et Madère, les villes dites douces, seront réalisées par et pour les jeunes de 16 à 22 ans. Avec "Dérive city", ce sont quatre jeux de cartes imaginés qui feront découvrir le patrimoine local aux autres jeunes curieux. Enfin, avec "From Flâneur to entrepreneur", c'est un livre d'exemples de réussites de start-up en Europe, preuves d'inclusions sociales réussies, qui seront mis en avant.

Pour le président de la Maison de l'Europe, Charles-Antoine Roussy : "Le projet qui nous réunit vise à transformer et augmenter la vision des jeunes sur le patrimoine des villes. J'espère aussi que ce projet sera le début d'un réseau entre ces quatre cités qui ont une belle histoire. Lund, en Suède, date du 1er siècle avant notre ère et a une grande université. Constanța a un fort passé et est l'autre bout de la voie qui part de Saint-Nazaire et qui longe le Danube (EuroVélo6). Madère a quant à elle bien plus que les cathédrales des XVe et XVIe siècles."

"Ce projet européen associe les jeunes et nous sommes partenaires. Depuis la Covid, la jeunesse a démontré à quel point elle était proactive. Avec ce changement de vie, les priorités ont changé, les gens veulent du bien-être, privilégier la famille, l'écologie, le voyage...", assure quant à lui Xavier Douais, l'adjoint au Tourisme de la ville de Nîmes.

Michael Stange lance la prise de paroles (Photo Anthony Maurin).

C'est Léa, une jeune Roumaine qui a passé onze mois en tant que volontaire à Nîmes, qui a présenté "My Soft City" à la Maison de l'Europe de Nîmes et à son directeur Michael Stange. Pour elle : "Chaque personne a une expérience différente avec les villes. Le flâneur observe, mais le but c'est qu'il voit autre chose derrière les monuments. Nous voulons savoir comment les jeunes voient les villes dans lesquelles ils sont et quelles sont leurs idées pour entreprendre des projets avec ces villes. C'est très intéressant !" À l'issue de la petite cérémonie qui avait lieu à l'Office de Tourisme (lieu où sont exposés les travaux des jeunes), quelques cadeaux "made in Nîmes" ont été offerts aux participants.

Le rendu exposé à l'Office de Tourisme (Photo Anthony Maurin).

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Anthony Maurin

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