NÎMES Espace Bourgier : des formations en coiffure, esthétique et bientôt assurance !
Implanté depuis 30 ans à Nîmes, l'Espace Bourgier est devenu un acteur majeur de la formation en coiffure et esthétique. Sous la houlette de sa directrice, Eline Liron, l'établissement souhaite proposer un BTS en assurance à la rentrée 2022.
Coiffeur nîmois, M.Bourgier décide d’ouvrir une école en 1990. L’Espace Bourgier parvient au fil des années à s’implanter à Nîmes. Arrivée quatre années plus tôt en tant que professeure d’histoire-géographie, Eline Liron rachète l’établissement en 2009. De 60 élèves, la structure en accueille aujourd’hui plus de 300 dans ses locaux de la rue Henri IV. Cette école de coiffure et d’esthétique propose des formations diplômantes reconnues par l’Éducation nationale en CAP, brevet professionnel et BTS. "Tout ce qui existe en coiffure et esthétique, on le propose", résume la directrice.
Depuis trois ans, le CAP et le BTS sont disponibles en alternance. Près de la moitié des élèves ont choisi cette option de partager leur temps entre le centre de formation et une entreprise. En 30 ans d’expérience, l’Espace Bourgier a pu développer un réseau d’employeurs, et pas des moindres, avec notamment de grands groupes comme Dior et Yves Rocher et ainsi attirer des étudiants au-delà du Gard. "Les employeurs nous disent que notre formation est très professionnalisante. Notre équipe est stable, totalement dévouée aux élèves, nous avons peu de turnover", analyse Éline Liron qui peut compter sur un encadrement total de 25 personnes.
"Certains nous appellent déjà pour septembre et être les premiers à recruter"
Les élèves favorisant uniquement l’enseignement scolaire bénéficient de tous les équipements nécessaires à leur apprentissage. Rue Dhuoda, l’établissement dispose de son propre salon de coiffure, ouvert tous les jeudis et vendredis, géré par les élèves de la prise de rendez-vous téléphonique à la réalisation des coupes sous l’œil avisé des instructeurs. Une véritable mise en situation avec de vrais clients qui eux profitent d’un service plus abordable. Comptez 9 € pour une coupe homme et 28 € pour une formule shampooing, couleur et brushing. L'Espace Bourgier fait partie des 30 écoles françaises partenaires de L’Oréal.
Ce centre nîmois veut continuer sur sa lancée en mettant en avant l’apprentissage : "C’est la clé, les jeunes sortent de là avec un métier. Il y a du boulot dans notre secteur. Cette année, nous n’avions pas assez d'élèves pour répondre à la demande de tous les patrons. Certains nous appellent déjà pour septembre et être les premiers à recruter", confie la cheffe d’établissement. À Bourgier, le taux d’insertion est de 75% à la sortie quand 25% des étudiants font le choix de poursuivre leurs études en licence. Et si, historiquement, cette activité attire davantage un public féminin, les hommes sont de plus en plus présents.
"On sait faire du BTS, le tout c'est d'avoir les bons professionnels"
"L’essor des barbers a ramené beaucoup de garçons, c’est aujourd’hui 25% des effectifs en coiffure". En esthétique, ils se comptent encore sur les doigts d’une main mais certaines entreprises recherchent aussi des profils masculins. Afin de se positionner comme un acteur majeur dans son domaine de formation, Espace Bourgier a racheté la partie coiffure proposée puis arrêtée par Pigier Nîmes. Ainsi, ce sont 60 élèves supplémentaires qui ont débarqué en septembre dernier. Au-delà des apprentis et étudiants, Bourgier accueille aussi une quarantaine de personnes en reconversion.
Sûr de sa force, l’établissement a désormais l'intention de diversifier son activité en proposant un BTS assurance en septembre 2022. "Il y a peu ou pas assez de BTS assurance en alternance à Nîmes. On sait faire du BTS, le tout c'est d'avoir les bons professionnels", confie Éline Liron dont cette idée a germé avec le recrutement de deux professeurs de gestion. Une vingtaine d'élèves est attendue pour cette première promotion. Une nouvelle formation qui sera certainement présentée lors des journées portes ouvertes de l'établissement le mercredi 20 avril. Des visites enfin de retour après deux ans d'abstinence à cause de la pandémie.
Corentin Corger