À Nîmes, le groupe scolaire Léo-Rousson a connu ces dernières semaines de nombreuses difficultés liées à de mystérieuses allergies observées sur des enfants et le personnel éducatif. Après la fermeture provisoire de l'établissement et un nettoyage en règle controversé, opéré par une société privée, l'école a rouvert et la vie a repris son cours. Ce qui n'empêche pas aujourd'hui les conseillers municipaux du Groupe Front de Gauche de demander quelques précisions à la Ville de Nîmes.

Dans un courrier à l'attention du maire, Jean-Paul Fournier, les élus s'interrogent : "connaissons-nous exactement l'origine de l'épisode allergène dans ce groupe scolaire ? Comment se fait-il que la société Derichebourg n'ait pas respecté la procédure de nettoyage de l'école lors de la 1ere intervention « mise au blanc » diligentée avant le 29 Janvier ?"

Par ailleurs, évoquant le projet de destruction et reconstruction de l'école dans les années à venir : "Nous souhaiterions savoir dans combien d'années cet épisode devrait intervenir ? Trois ans ? Cinq ans ? En attendant, de quel entretien le bâtiment va-t-il faire l'objet désormais ? Sachant que depuis vingt ans, seuls les escaliers de secours obligatoires ont été réalisés afin d'évacuer au plus vite les enfants... Mais il y a l'étanchéité de la toiture, défaillante, avec des infiltrations persistantes. Il manque aussi des doubles vitrages dans les classes. L'isolation phonique n'est pas au point, notamment côté cour, etc."

Ayant reçu le courrier 20 février dernier, le premier magistrat de la ville a pour le moment réservé ses réponses.

Abdel SAMARI