NÎMES Hommage à Jean Robert et Vincent Faïta, deux résistants guillotinés
Un hommage qui prend tout son sens alors que l'on va célébrer en août les 80 ans de la libération de Nîmes.
Comme chaque année, le 22 avril, la ville de Nîmes a rendu hommage à Jean Robert et Vincent Faïta, deux résistants français condamnés à mort et guillotinés dans la cour du palais de justice de Nîmes le 22 avril 1943 par le régime de Vichy. "Par ordre du gouvernement français au service de l'occupant nazi, ils avaient vingt ans !", comme on peut le lire sur la plaque commémorative installée sur le tribunal face aux arènes de Nîmes.
C'est donc ici que la cérémonie s'est déroulée en présence des descendants des deux résistants nîmois, mais aussi de la fille et petite-fille de Charles Bedos. Cet ancien bâtonnier de Nîmes a été leur avocat. Pour les avoir défendus, il a été déporté dans le camp de concentration de Mauthausen. À la fin de la guerre, il fut libéré et a prononcé un discours, le 1er septembre 1945, resté dans les mémoires, dans les arènes de Nîmes, devant près de 20 000 personnes. Il est mort en 1966.
Après des lectures des lettres de Vincent Faïta et Jean Robert, un dépôt de gerbe a eu lieu en présence de Jean-Paul Boré, président gardois de l'association des amis de la fondation pour la mémoire de la déportation, Monique Boissière, conseillère municipale déléguée aux Armées et au monde combattant, Vincent Bouget et Christian Bastid, respectivement vice-président et conseiller départemental, ainsi que le sénateur Laurent Burgoa.
Un hommage qui prend tout son sens alors que le 25 août prochain on célèbrera les 80 ans de la libération de Nîmes.