NÎMES La 8ème édition du concours d'éloquence bat son plein
Ouvert à tous les étudiants de l'Université de Nîmes, la huitième édition du concours d'éloquence organisé par l'association Droit d'Unîmes se déroule en ce moment même. La finale est programmée le 29 février prochain.
S'exprimer correctement devant un auditoire n'est pas toujours chose simple, pour certaines filières cela est même indispensable. Le concours d'éloquence est donc un excellent exercice pour travailler sa confiance en soi et son aisance à l'oral. Sa huitième édition se tient cette année en 2024, depuis le 1er février, jusqu'au 29 du même mois pour la finale où le premier adjoint de la ville de Nîmes et professeur d'Unîmes Julien Plantier fera partie exceptionnelement du jury à cette occasion.
Pour cette édition, la grande nouveauté est la pluralité des endroits retenus pour que les candidats puissent exprimer leur talent : la Maison du département, la Préfecture du Gard, le Carré d’art et bien évidemment le tribunal de Nîmes pour l'épreuve ultime. "On a souhaité la réaliser au coeur de Nîmes en exportant l'Université. On a réussi à cumuler les partenaires en y allant au culot", explique Kenzo Boudin, vice-président de l'association Droit, actuellement étudiant en deuxième année de la filière et ancien finaliste l'an dernier.
Si cette édition se porte bien, c'est aussi parce que le bureau actuel de l'asso a pris forme en mai dernier, quelques mois avant la rentrée scolaire. "Peut-être que l'année prochaine on organisera ce concours en collaboration avec d'autres associations de droit comme celle de Montpellier. On veut faire de Nîmes, la ville de l'éloquence", ajoute Kenzo.
Sa présidente Samarha Vérité-Cravec se félicite de tout ce qui a pu être prévu : "On ne peut qu'être satisfaits quand on est invités dans ces beaux lieux. L'association nous prend énormément de temps en plus des cours, parfois au détriment de notre vie. Cette année on a aussi ouvert les portes aux terminales d'une classe du lycée Albert Camus", précise-t-elle. Gabriel Patin en profite pour glisser un mot gentil pour l'Université : "On voulait remercier l'Université parce qu'avec Samarha on est en reprise d'études, c'est grâce à eux si on peut le faire", dévoile le chargée de communication de l'association.
Un concours qui prend du galon
Ancienne finaliste au niveau national et ancienne étudiante de l'Université de Nîmes, Mélissa Aabaïd a rempilé une année de plus en tant que membre du jury. C'est avec surprise qu'elle a pu apercevoir qu'un cap a été franchi parmi les candidats pour cette édition 2024 : "Je suis assez stupéfaite de l'éloquence, de la rigueur dans le discours et du niveau chez les étudiants de l'Université. On a pu en revoir certains de l'an dernier qui ont pu mettre à profit tous les conseils qui leur avaient été donnés", déclare-t-elle. Elle prend beaucoup de plaisir à se retrouver à cette place, après avoir expérimenté le concours par le passé : "On en apprend toujours donc c'est un véritable honneur", affirme la jeune femme.
L'année passe vite, d'autres projets menés par l'asso droit vont voir ou revoir le jour, comme le retour des ateliers de révision à destination des étudiants de première année de la filière. Le traditionnel gala de droit aura également lieu, précédé par le cocktaïl en compagnie des professeurs, membres de l'administration et tous leurs partenaires, en guise de remerciement pour tous les efforts réalisés au cours de l'année scolaire.