Mercredi à 18h30 démarrait à l'Imperator le vernissage de la vente de peintures et sculptures au profit de deux associations : la "Fondation Unîmes Université" et "Humanîmes". 24 artistes se sont dévoués pour offrir leurs oeuvres pour la bonne cause. L'objectif : aider leurs jeunes au plus proche de leurs besoins, parfois un plus éloignés du monde de l’enseignement, à parvenir à se créer une vie dans la société d’aujourd’hui et de demain.

Les oeuvres, à des prix différents, sont exposées jusqu'à demain, côté bar et côté restaurant, à la vue de tout le monde. "C'est la réunification d’un grand nombre de personnes qui sont venues autour de l’humanisme, autour de la jeunesse en vulnérabilité parce que elle peut être issue de quartiers défavorisés et puis il y a d’autre part la jeunesse en vulnérabilité qui peut être issue de quartiers favorisés, avec un mal-être", exprime Christian Faison, chef d'orchestre de cette organisation et président du Lions Club Alphonse Daudet.

Un projet en tête pour Benoît Roig 

Après une discussion avec les Lions autour de l’Université sur l’humanisme et la jeunesse, le président de l'Université de Nîmes a présenté un projet : la Discovery Machine. Il s'agit d’un véhicule itinérant qui a pour objectif d’aller dans les quartiers populaires de Nîmes, pour essayer de mobiliser les jeunes qui s’auto-censurent par rapport à leur créativité, leur innovation et leur volonté d'aller dans l'enseignement supérieur.

"Il s’agit de leur montrer que finalement c’est possible et que l’endroit où ils sont nés n’est pas une fatalité", explique-t-il. Le projet a séduit, au point d'organiser cet événement, et la mise en relation avec Ahmed El Hanbali, président d'Humanîmes résulte aussi de la proposition de Benoît Roig. L’argent sera utilisé au profit des jeunes qui, étudiants ou pas, qui ne peuvent pas ou ne veulent pas accéder à l’enseignement supérieur. Pour rappel, la "Fondation Unîmes Université" accompagne aussi plusieurs étudiants dans le cadre de leurs études à l'étranger. 

Au cours de la soirée, Camille Tresmontant a pu montrer sa palette de chanteur d'opéra. "Jean-Pierre Hebrard m’a demandé de venir chanter quelque chose à la fin des discours et j’ai tout simplement accepté", raconte-t-il. En "a cappela", il a réussi à combler les participants : "C’est très difficile, surtout en extérieur puisqu’il n’y a pas beaucoup de résonance mais ce que j’ai bien aimé c’était les silences avec beaucoup de tension", ajoute-t-il. Si vous souhaitez acquérir une oeuvre, c'est encore le moment !