NÎMES La Nuit des Chercheurs pour rendre la recherche accessible à tous
Vendredi dernier, l'Université de Nîmes organisait sur son site des Carmes la troisième édition de la Nuit des Chercheurs. Cette année le thème était le suivant : "Nos futurs".
Une soirée ouverte à tous pour mieux comprendre en quoi consiste le monde de la recherche, c'était la promesse de l'Université de Nîmes avec sa troisième édition de la Nuit des Chercheurs. Une vingtaine de chercheurs et une centaine de curieux étaient réunis vendredi soir dernier sur son site des Carmes. Sur le thème national Nos futurs, le programme était le suivant : des jeux, des quizz avec les chercheurs, des interventions sur des ateliers interactifs ou encore des moments de conférence mais toujours avec de l'interactivité. "On voulait prévoir quelque chose axé sur le divertissement autour des thématiques de l'environnement, la santé ou encore les nouvelles technologies", explique Yannick Martiquet, directeur de la recherche, de l'innovation et des études doctorales à l'Université de Nîmes.
Un projet porté par la direction de la recherche, avec le soutien de la direction de l'établissement qui a laissé carte blanche. Le service communication d'Unîmes a également joué un rôle dans le bon fonctionnement de la soirée. Le but était de créer un moment de rencontre entre les chercheurs et le public, pour évoquer ce que la recherche peut apprendre sur les années et les siècles à venir. Un événement ouvert aux étudiants et à tous ceux désireux d'en apprendre plus sur le sujet qui a rencontré un grand succès au niveau des réservations : plus de 40% d'augmentation par rapport à l'édition précédente.
Faire découvrir le monde de la recherche
Corinne Le Gal La Salle, vice-présidente recherche à Unîmes, faisait partie de cette vingtaine de chercheurs présents. Pour elle, cette soirée était en quelque sorte un moyen de faire découvrir le monde de la recherche de manière ludique. "La recherche que l'on mène à Unîmes est très sociétale et dans le développement du territoire. On essaye de réponder à des questions d'actus telles que la problématique de la ressource en question, l'anxiété... Nous avons quatre équipes de recherche", détaille-t-elle.
Théo Jezierski, doctorant en troisième année en psychologie de l'environnement était lui aussi convié à témoigner. "La psychologie de l'environnement c'est s'intéresser à l'humain dans son environnement. Ça peut être les relations sociales, les bâtiments mais aussi toute la dynamique écologique", nous dit-il. En thèse, il travaille sur un sujet qu'il approfondit et mène des expériences. À côté, il donne des cours, il suit des formations... rien à voir avec le cliché du chercheur avec la blouse, le microscope et les éprouvettes. "Ce genre de soirée permet de montrer qu'il n'existe pas que les sciences dures", ajoute-t-il.